Qualifié 5e sur la grille de départ du Grand-Prix MotoGP d’Italie sur le circuit du Mugello, auteur du 5e meilleur temps en course et 5e à l’arrivée, le niveau de performance du jeune rookie Pedro Acosta sur le circuit italien a clairement été établi, ainsi que les points à améliorer pour gagner les 7 secondes qui l’ont séparé de la victoire lors du GP, après avoir terminé 3e du Sprint la veille.
S’étant dimanche exprimé plus longuement en espagnol qu’en anglais, c’est cette fois cette version de ses propos que nous reportons ici, recueillis par Manuel Pecino et mis en forme par Mario Bordonaba pour notre partenaire Motosan.es
Comme à notre habitude, nous
reportons ici ses paroles sans la moindre mise en forme, même si
cela est traduit de l’anglais.
Le secteur 4 a fait la différence : « En fin de compte, nous avons été gêné tout le week-end avec le secteur 4 et la course ne l’a pas été moins. Au final, c’était perdre dans le 4e, récupérer dans le 1er, récupérer dans le 2e, reprendre dans le 3e et perdre à nouveau. 1, 2, 3, perdre, 1, 2, 3, perdre. J’ai tenu comme ça pendant sept tours et quand j’ai fait le huitième tour, mes plaquettes de frein se sont un peu ouvertes dans le dernier virage. Il est un peu long et c’est ce qui a fait la différence. L’écart n’était pas énorme, c’était un ou deux dixièmes, mais 1, 2, 3, puis perdre beaucoup. En particulier à l’entrée de la ligne d’arrivée, je l’ai senti davantage parce que j’avais toute la ligne droite devant moi, mais c’était un peu comme le secteur 4 en général. Nous devons regarder pourquoi cela se produit et comprendre comment s’améliorer ».
La motricité de la Ducati et la fumée de la roue de Marc Marquez: « J’étais derrière les quatre pilotes qui me précédaient et ils poussaient assez fort dans le dernier virage. En fin de compte, nous pouvions les suivre jusqu’au secteur 3, mais à la fin il fallait s’accrocher et, tôt ou tard, ils m’ont décroché. Donc, le week-end est terminé et nous l’avons sauvé. Pour ce qui est de la fumée de Marc, je ne sais pas si la roue touchait la selle ou la roue touchait le garde-boue. Je pense qu’aujourd’hui, ils ont beaucoup abaissé l’arrière de la moto ».
Première KTM et première non-Ducati : « Cela ne veut pas dire grand-chose parce que nous sommes cinquièmes, à sept secondes du leader. Peu importe que je sois premier ou deuxième si je suis à sept secondes du leader. Nous devons regarder les bonnes choses, nous devons regarder un autre week-end consistant. Nous avons terminé la course, nous avons marqué des points, nous étions beaucoup plus rapides que la KTM de l’année dernière, alors, eh bien, nous devons optimiser les choses ».
Ce qui l’inquiète, ce n’est d’être le plus jeune à gagner : « Ce serait vraiment cool, mais je suis actuellement plus préoccupé par la façon dont nous pouvons réduire l’écart avec le premier qu’autre chose. Le problème est de voir les motos si proches et de voir qu’à chaque tour elles s’éloignent, s’éloignent, s’éloignent. En fin de compte, nous allons essayer de résoudre ce problème, nous avons de bons circuits qui s’offrent à nous comme Assen et Sachsenring, et nous essaierons à nouveau après l’été. Ils ont apporté beaucoup de nouvelles choses à essayer, donc pour l’instant je ne sais pas ce que je vais essayer ou ce à quoi je peux m’attendre. »
Ce qui manque à la moto : « Je ne demande pas beaucoup de choses, vous seriez surpris. Mais nous avons besoin que la moto nous aide un peu plus en sortie de virage, nous avons besoin d’avoir un peu plus d’appui sur les deux roues pour éviter de trop glisser, puis de patiner, puis de perdre de la vitesse. C’est un peu comme une boule de neige, elle grossit de plus en plus. Nous devons donc améliorer un peu ce premier contact pour éviter de nombreux problèmes par la suite. Nous avons besoin d’un peu plus d’adhérence ».
Résultats du Grand Prix d’Italie MotoGP 2024 au Mugello :
Crédit classements : MotoGP.com
Source : Motosan.es
