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Ducati

Fabio Quartararo, en faisant le bilan de ses qualifications qui préservent tous ses espoirs de tirer encore son épingle du jeu avec sa Yamaha dans ce Grand Prix d’Italie, s’est montré critique à l’égard des conditions de piste proposées évaluées comme réellement dangereuses. Une estimation qui n’est pas partagée par tout le monde parmi ses collègues dont deux sur Ducati qui donnent une autre vision des choses…

A-t-on fait courir aux pilotes des risques inconsidérés dans cette qualification du Grand Prix d’Italie durant laquelle il a fallu composer avec les caprices d’un orage ? Fabio Quartararo, le Champion du Monde le pense, et il l’a dit. Mais il ne fait pas l’unanimité. Certes, Aleix Espargaró est allé dans son sens en commentant : « nous n’avons pas de pneus intermédiaires. Les cinq premières minutes en particulier de la Q2 ont été vraiment effrayantes. C’était très dangereux ».

Mais chez Ducati, on trouvait deux pilotes d’un autre avis. Pecco Bagnaia, l’officiel de la marque a ainsi déclaré sur motorsport-magazin : « bien sûr, ce n’était pas si sûr car il pleuvait », explique-t-il, « mais nous avons fait du 1’46 en temps au tour. Ce sont des temps incroyables dans ces conditions ».

Pecco Bagnaia Ducati : « c’est notre travail, notre sport, notre passion, donc nous devons juste le faire« 

Le poleman inattendu et héroïque Fabio Di Giannantonio, n’était qu’à environ sept dixièmes et demi du meilleur temps du week-end jusqu’à présent soit 1’45.393, réalisé par Bagnaia en FP3 dans des conditions complètement sèches. Normalement, les pilotes MotoGP perdent au moins dix secondes à leurs meilleurs temps secs dans des conditions humides. Bagnaia conclut au sujet des conditions qui étaient certainement délicates : « c’est notre travail, notre sport, notre passion, donc nous devons juste le faire », estime Bagnaia.

Et le rookie fait rocket devant son public ce samedi, qu’en dit-il ? Di Giannantonio répond : « eh bien, vous pouvez clairement tomber plus facilement par un tel temps, mais nous sommes les meilleurs pilotes du monde et nous pouvons gérer », a déclaré le pilote Gresini lors de la conférence de presse officielle du MotoGP. « En fin de compte, c’est un pari, que vous rouliez avec des pneus slicks ou des pneus pluie. Si vous optez pour la sécurité : prenez les pneus pluie. Je ne pense pas que nous ayons besoin de parler de sécurité à cet égard, il n’y a aucune raison ».

Au fait, l’équipier de Fabio Quartararo chez Yamaha a déclaré : « je suis resté avec les pneus pluie pour la sécurité, mais la piste s’est asséchée ». Il est 23è sur la grille, mais sain et sauf.

Fabio Di Giannantonio, Gresini Racing MotoGP™, Gran Premio d’Italia Oakley

MotoGP Italie Mugello : grille de départ

Italie

Crédit classement motogp.com

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