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Italie

Avec une Yamaha à la puissance de feu reconnue moins forte que celle de ses adversaires directs au championnat, Fabio Quartararo a continué en Italie sa résistance héroïque sur la crête d’un classement général dont l’assaut est régulièrement donné par les armées Ducati et le commando d’Aprilia Aleix Espargaró. Pendant que les premières se dispersent, le premier s’infiltre pour s’affirmer apte à un duel que l’on n’attendait pas à l’entame de cette campagne…

On l’avait oublié, mais Lin Jarvis sur la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Italie a rappelé que Yamaha avait remporté les deux dernières courses accomplies sur le Mugello, et qu’il n’y avait donc pas de quoi être surpris de la solide prestation de son Champion du Monde récompensée par une seconde place. Sans doute, mais ce résultat est surtout dû au Français qui ne lâche rien et ne commet aucune faute. Il a marqué à tous les meetings accomplis jusque-là, une belle régularité qu’il partage d’ailleurs avec celui qui s’affirme de plus en plus comme un réel danger, Aleix Espargaró.

L’officiel Aprilia a donné à sa marque au Mugello son quatrième podium consécutif en MotoGP. Il a aussi scoré lors des huit épreuves accomplies cette année et il a pris une troisième place qui ne lui fait lâcher que quatre points dans la course à la couronne suprême. Le voilà à huit longueurs avant d’aller, le week-end prochain, en Catalogne, un rendez-vous auquel il tient beaucoup.

Le grand perdant de cette étape toscane est un Enea Bastianini qui a chuté sur ses terres italiennes après avoir vu son équipier Di Giannantonio l’effacer lors des qualifications avec une retentissante pole position. Le pilote Gresini reprend son cycle étonnant cette année d’une victoire suivie de deux meetings décevants avant de retrouver la première marche du podium. Un rythme qui lui coûte cher, puisque, s’il garde sa troisième place dans la hiérarchie, c’est avec maintenant 28 points de retard sur le leader qu’il l’assume.

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En Italie, un nouveau record a été signé en vitesse de pointe : 363,6 km/h

Le quatrième est le vainqueur Bagnaia qui se relance donc encore une fois avec cette réalisation. Il reste tout de même encore à 41 points du Français champion en titre. Il devance Johann Zarco qui retrouve le top 5 à la faveur du naufrage des Suzuki. De son côté, Brad Binder fait toujours des miracles avec sa KTM dont le patron voudrait couper les ailerons parce qu’ils empêchent les dépassements. Le Sud-Africain s’est pourtant élancé seizième pour finir septième ce Grand Prix d’Italie, ce qui implique tout de même quelques manœuvres de conquête. Il passe devant Jack Miller que la rumeur désigne comme son futur équipier en 2023. L’Australien a été aux abonnés absents ce dimanche au Mugello, finissant 15è à 17s de son équipier vainqueur, perdant trois places au classement général, au passage.

Le top 10 est complété par Marc Marquez que l’on ne reverra plus cette année, et Joan Mir. Le classement des rookies est plus que jamais mené par Marco Bezzecchi, 17è avec 30 points qui suit son équipier Marini et Jorge Martin d’un point seulement. Au fait, Jorge Martin est celui qui roule à présent le plus vite avec une MotoGP avec une pointe de vitesse record de 363,6 km/h. Les 362,4 km/h de Johann Zarco et de Brad Binder sont à oublier…

Prochain rendez-vous en Catalogne dès le week-end prochain. Fabio Quartararo y avait réalisé la pole position et la victoire était revenue à Miguel Oliveira alors que sans sa combinaison ouverte, le Français aurait sans doute raflé la mise…

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MotoGP Italie Mugello Championnat : classement (8/20)

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Crédit classement motogp.com

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