Le team VR46 arrive dans son Grand Prix d’Italie avec son pilote Marco Bezzecchi second au championnat à un seul point d’un Pecco Bagnaia officiel Ducati, qu’il connait bien en tant qu’académicien sous le même label. Pas de doute, les troupes d’un Valentino Rossi qui se prépare à vivre son rêve automobile des 24h00 du Mans, sont au top et pourraient bien à nouveau enfumer d’un jaune venant des gradins le site du Mugello, même si l’usine Ducati pourrait voir rouge au terme de la réalisation de ce scénario qui est tout sauf improbable.
Et d’abord parce que Marco Bezzecchi, après la splendide victoire au Mans, sa seconde de la saison après l’Argentine, arrive au Mugello plus énergique que jamais. La piste toscane qui accueillera le Grand Prix d’Italie, sixième manche du MotoGP 2023, est l’une de ses favorites et avec la deuxième place du classement général synonyme de 93 points récoltés jusque-là, l’objectif sera de partir dimanche soir en tête du classement…
Le « Bez » usera la selle de la Ducati Desmosedici GP du Mooney VR46 Racing Team durant trois semaines consécutives de course car après le Mugello, il courra au Sachsenring et à Assen, le tout dans le but de s’affirmer parmi les plus rapides et les plus réguliers. « J’ai hâte d’être en piste : ce circuit sort de l’ordinaire et cette fois il sera particulièrement spécial, peut-être même plus que les autres. Nous vivons un moment unique avec toute l’équipe ».
Marco Bezzecchi annonce la couleur : « c’est notre Grand Prix »
Il ajoute : « au Mans, nous avons terminé crescendo, prouvant que nous savons bien gérer le week-end, en restant concentrés et en travaillant dur. L’objectif est de partir de là et de retrouver les mêmes sensations de pilotage dès les premiers essais libres. C’est notre Grand Prix : le soutien des fans, les émotions et l’ambiance à domicile feront la différence ».
Son coéquipier Luca Marini n’est pas moins motivé après sa chute au Mans : « je suis très heureux d’aller rouler au Mugello devant un public aussi spécial, avec notre potentiel et la possibilité de nous battre avec les meilleurs pilotes du moment. Cette piste est l’une des plus belles du monde, une raison de plus de faire de notre mieux et de mettre la chute du Mans derrière nous ».
« Ces trois semaines ont été dures, avec toute l’équipe médicale qui m’a soutenu, nous avons dû travailler dur pour mieux gérer la blessure à la main. Malgré tout, nous pouvons très bien faire et terminer ces trois courses consécutives en Europe du mieux que nous pouvons avant la trêve estivale », termine le pilote de 25 ans.