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Jack Miller

Jack Miller avait abordé ce Grand Prix d’Italie avec de grands espoirs placés dans la nouvelle aérodynamique amenée par KTM sur la RC16. L’Australien promettait qu’avec cette évolution, il allait pouvoir agacer les Ducati au Mugello, et en effet, avec ses 366,1 km/h – un nouveau record absolu – son équipier Brad Binder a démontré que les Desmosedici n’étaient plus les seules à jouir d’une bonne vitesse de pointe. La machine autrichienne s’est aussi affirmée en Toscane comme la seconde force du plateau. Mais pour « JackAss », cela s‘est traduit par une septième position finale à un peu plus de 10 secondes de son ancien voisin de box et vainqueur Pecco Bagnaia. Alors, forcément, il y avait comme une pointe de déception à l’heure du bilan…

Jack Miller, a aussi démontré, comme Brad Binder, que KTM avait trouvé quelque chose dans l’efficacité de ce qu’il faut bien appeler le catapultage depuis la grille de départ. A chacun des deux envols du week-end, elles ont refait leur retard jusqu’à l’abord du premier virage. Cela étant dit, on sait depuis que Yamaha l’a maintenant un peu, que cette puissance de feu ne fait pas tout et qu’elle perturbe même un équilibre difficilement trouvé avant qu’elle ne s’accroisse. Un phénomène que l’Australien semble avoir connu.

Jack Miller commente ainsi sur son dimanche au Mugello : « ce n’était pas le plus beau jour. Dans la deuxième partie du tracé, dans toutes les chicanes j’ai eu du sous-virage. J’étais assez lent là-bas et j’ai perdu du temps. Les gars devant moi ont roulé deux, trois ou quatre dixièmes plus vite dans la première moitié de la course ». Il ajoute : « c’était un problème qui m’a dérangé tout le week-end. Quand je freine, la moto tourne étonnamment bien. Mais si je relâche le frein et laisse la moto rouler dans la deuxième partie des chicanes ici, alors le sous-virage apparaît ».

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Jack Miller : « nous avons essayé quelques trucs mais ce n’était peut-être pas la piste idéale pour ça, alors nous sommes revenus au standard »

Cependant : « quand les pneus ont commencé à s’user, j’étais prêt à tenir le rythme, j’ai pu me stabiliser et garder l’écart avec les gars de devant. J’aurais aimé rouler avec eux dès le départ. J’ai aussi fait attention avec les pneus, mais les pneus tendres ont bien résisté ».

Après avoir bien décrit les effets, Jack Miller s’interroge sur les causes : « c’est un réglage fin et c’est une question d’équilibre. Nous avons essayé quelques trucs mais ce n’était peut-être pas la piste idéale pour ça, alors nous sommes revenus au standard. On peut tirer encore plus de l’aérodynamique, mieux les comprendre et mieux utiliser la géométrie en termes d’aérodynamique. Il s’agit peut-être moins du transfert de poids ». Et il ne s’oublie pas dans l’équation : « Cette piste a toujours été un problème pour moi ».

Il termine en livrant son sentiment général : « ce n’était pas un mauvais week-end, je suis raisonnablement content mais j’en veux plus. J’aurais aimé me battre plus avec les gars. Le rythme manquait un peu. C’est nul quand on ne peut pas se battre. J’ai juste essayé d’en tirer le meilleur parti, j’ai fait peu d’erreurs et j’étais satisfait de mes performances de pilotage. La 7e place et dix secondes de la victoire signifiaient des points décents. J’ai hâte d’être au Sachsenring ». Un Grand Prix d’Allemagne qui aura lieu dès ce week-end.

Jack Miller, Red Bull KTM Factory Racing, SHARK Grand Prix de France

MotoGP Italie Course : classement

Italie

Crédit classement motogp.com

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