Enea Bastianini a connu un départ de Grand Prix d’Italie relevant du cauchemar. Visiblement, le sort lui a obstinément refusé l’opportunité de faire ne serait-ce qu’un seul tour de son rendez-vous national au Mugello. Pas moins de trois faits indépendants, mais concentrés dans un espace-temps proche de l’instantanéité, ont eu raison de sa bonne volonté. Explication.
C’est un enchainement incroyable d’évènements dont a été victime Enea Bastianini, qui n’a même pas pu faire un seul tour de son Grand Prix d’Italie. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Le pilote Avintia et rookie de la saison MotoGP raconte ainsi son étonnante histoire, dans un contexte rendu déjà compliqué par l’annonce du décès de Jason Dupasquier…
« Un dimanche difficile… Il a mal commencé avec la nouvelle de la disparition de Dupasquier puis il y a eu la chute sur la grille. Au début, alors que j’étais sur le point de me positionner, j’ai constaté que l’airbag était déchargé, je n’étais pas concentré. Pendant que je roulais, Zarco s’est planté devant moi et je n’ai rien pu faire pour l’éviter ».
Bastianini : « j’ai un peu de mal et j’espère bien récupérer »
Mais ce n’était pas fini pour autant… « J’ai essayé de courir pour prendre la deuxième moto mais je suis tombé dans le premier tour. Une course de malchance. Nous espérons la rattraper à Barcelone. J’ai un peu de mal et j’espère bien récupérer. Ce matin, nous étions compétitifs et nous aurions pu faire une bonne course ». Mais le sort s’est suffisamment acharné contre lui pour qu’elle n’ait jamais lieu… Son équipier Luca Marini n’a pas connu plus de réussite. Il a certes participé à la course au Mugello, mais pour franchir dernier la ligne d’arrivée… Vivement Barcelone pour le team Avintia qui laissera sa place en 2022 à la structure Aramco VR46.
MotoGP Italie J3 : classement
Crédit classement motogp.com