Le calvaire de Valentino Rossi se poursuit dans un Grand Prix d’Italie qu’il a autrefois tellement gagné sur le Mugello. C’était un monde d’avant, et en ce qui le concerne, cette expression ne marque pas seulement le point zéro de la crise sanitaire. Partir de la dernière ligne sur ses terres, c’est un coup dur pour le Doctor et son entourage comme pour ses fans. Un « désastre » dit-il lui-même…
Valentino Rossi ne s’en sort pas et l’air du pays n’y fait rien. Cette succession de déception et de contre-performances en MotoGP sur des tracés présentés avant l’échéance comme favorables à un redressement sont autant de coups portés à son contrat qui comporte une clause de résultat. Sur son samedi en toscane, le Doctor dit : « c’est une piste sur laquelle j’ai été fort dans le passé. Ce samedi a été une journée difficile, je n’étais pas rapide, j’ai amélioré les sensations avec la moto et mon rythme, mais ce n’était pas suffisant. Nous avons fait quelques changements cet après-midi mais nous n’étions pas rapides de toute façon, c’était un désastre ».
« Tout le monde est très rapide, Quartararo a fait un excellent tour, mais il suffit de penser que ce matin mon temps aurait valu la pole position de 2018. En plus d’aller très vite, nous sommes tous très proches. Ces dernières années l’organisation du MotoGP a travaillé juste pour y arriver, car les courses de groupe et les batailles sont la force du MotoGP, y compris pour ceux qui regardent de chez eux ». Les temps ont donc changé mais Vale nous fait-il comprendre avec sa référence de 2018 qu’il n’est plus de ce temps ?
« Marc Marquez ? Vous savez ce que j’en pense »
Cette journée a aussi été marquée par un malheur et des tensions. En ce qui concerne celles-ci, Rossi ne s’étonne pas de voir apparaître Marc Marquez au centre d’une polémique avec Viñales lors du déroulé de la Q1 : « ce que vous avez vu avec Marc Marquez, nous l’avons vu aussi. Ce n’est pas nouveau, vous savez ce que j’en pense. Je n’aimerais rien ajouter d’autre. Nous pourrions en parler à la Commission de la sécurité. En Moto3, ces choses se produisent plusieurs fois et maintenant il y a des règles qui pourraient également être étendues au Moto2 et au MotoGP, même si je ne sais pas si cela arrivera ».
Rossi : « c’est la chose la plus dangereuse qui puisse arriver dans une course de moto »
Valentino Rossi termine sur l’accident dont a été victime le jeune suisse Jason Dupasquier dont l’état est préoccupant : « ce qui s’est passé en Moto3 est la chose la plus dangereuse qui puisse arriver dans une course de moto. Vous pouvez beaucoup travailler sur les pistes, sur les combinaisons, sur les casques etc. etc. Ce truc reste très dangereux, tu pourrais faire des qualifications différentes mais ensuite tout le monde est là aussi dans la course ». Car l’infortuné pilote de 19 ans a été percuté par une moto. Un scénario que Vale a vu de près lors du drame vécu à Sepang avec Marco Simoncelli.
MotoGP Italie J2 : classement
Crédit classement motogp.com