La course Sprint MotoGP du Grand Prix d’Italie n’a pas duré longtemps pour Fabio Quartararo et Miguel Oliveira. Dès le deuxième tour, au virage dix du circuit de Mugello, Oliveira du TrackHouse Racing a tenté de dépasser Quartararo du team Monster Energy Yamaha, alors en 16e position. Le contact était inévitable, envoyant les deux pilotes au sol.
Considéré comme un simple incident de course par les commissaires, cet accrochage a mis fin prématurément à leurs courses. Quartararo, frustré, a immédiatement abandonné, incapable de convertir son rythme en une position de qualification dans le top 10. « Je voulais juste parler aux commissaires pour expliquer un peu mais je parle à un mur, pour ne rien dire, » a-t-il déclaré après avoir consulté les commissaires sportifs. « Je sors plus confus qu’à mon arrivée. Vous savez, on dirait qu’on parle à quelqu’un qui n’a jamais couru, donc c’est triste et je pense que nous devons rendre les gens plus compétents. »
Fabio Quartararo a expliqué qu’il n’avait pas cherché à infliger une pénalité à Oliveira, acceptant l’erreur du pilote portugais, mais à dénoncer les incohérences dans la gestion des incidents. « Je voulais voir les commissaires sportifs, non pas pour infliger de pénalité à Miguel, mais simplement leur rendre compte qu’ils ne font pas du bon travail, » a-t-il déclaré.
Impressionante chute pour Fabio Quartararo en course Sprint ❌
Le Français a été percuté par Miguel Oliveira.#ItalianGP | #MotoGP pic.twitter.com/0Ybkw1k42B
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Fabio Quartararo : « les commissaires jouent avec les mots et ne font pas un travail génial »
Le Français ajoute : « je ne suis pas ici pour dire qu’Oliveira doit faire un long lap ici ou une pénalité de trois places sur la grille, mais je n’ai surtout vu aucune réaction de leur part. Pour moi, Miguel a commis une erreur, cela peut arriver, cela m’est arrivé autrefois avec Aleix Espargaró qui n’a pas chuté et j’ai fait un long lap. Mais oui, pour moi, le travail qu’ils font n’est pas génial. »
Il a critiqué la réponse des commissaires sportifs, soulignant leur manque de clarté et de cohérence : « c’était un incident de course et quand je l’ai fait, c’était un dépassement trop optimiste. Alors ils jouent un peu avec les mots. »
Il a conclu en appelant à des améliorations dans le système de gestion des incidents en piste, déclarant : « il faut juste se rendre compte que si je joue pour le championnat et que cela m’arrive et que quelqu’un n’obtient pas de pénalité, ce n’est pas pareil. Pour le moment, c’est compliqué, nous n’avons pas de données pour la course, de toute façon, je n’ai pas marqué de points aujourd’hui. Mais il s’agit simplement d’améliorer le fonctionnement du système« . De Johann Zarco en passant par Aleix Espargaró et dernièrement Bastianini, sans parler du commentaire de Bagnaia sur sa sanction pour ce dimanche infligée selon lui par des « clowns », il semble que les pilotes soient de plus en plus excédés par les décisions des commissaires de Freddie Spencer dont la légitimité est plus qu’écornée. La fronde menace.
MotoGP, Italie J2 : Résultats Qualification et Sprint
Sprint :
Crédit classement motogp.com