Alex Rins a parlé des choses qui lui ont manqué depuis qu’il est passé du statut de pilote officiel Suzuki à celui de membre de l’équipe satellite de Honda.
Par Manuel Pecino / Motosan.es
Dans la première partie de notre entretien avec Alex Rins, le pilote du LCR Honda a parlé de son processus de guérison et de ses sentiments à l’idée de reprendre le guidon de sa moto au Japon. Maintenant, Rins évoque la lutte à trois pour le championnat du monde MotoGP entre Pecco Bagnaia, Jorge Martín et Marco Bezzecchi. Il parle également de son expérience au sein d’une équipe satellite et de l’impact que pourrait avoir le passage de Marc Márquez chez Gresini Racing.
Allez-vous aimer revenir au moteur à quatre cylindres en
ligne ?
« Ce n’est pas quelque chose qui me préoccupe. Lorsque je
suis passé de Suzuki à Honda, la moto a complètement changé,
c’était une moto totalement différente. Mais ce n’est pas comme si
vous vous disiez « c’est un moteur en V et je dois piloter
comme ça ». En réalité, lorsque je suis sur la piste, je n’y
pense pas. »
En tant que spectateur, comment voyez-vous la lutte à
trois pour le titre MotoGP ?
« C’est très excitant. C’est très compliqué, parce qu’ils
ont trois Ducati. Je pense que la moto de Bezzecchi date de 2022,
mais je ne sais pas. En ce qui me concerne, j’aimerais [que gagne]
Jorge Martin. Parce que je m’entends très bien avec lui, là-bas en
Andorre, la relation est très bonne. Mais je ne sais pas. Ces
dernières courses, je vois Jorge très fort, même Bezzecchi. Pecco
[Bagnaia] semble, non pas échouer, mais avoir du mal à faire la
différence en course ; en qualifications, il est très fort, il
claque toujours un tour. »
Y a-t-il une grande différence entre une équipe
officielle et une équipe satellite ? »
Oui,
il y a une différence. Il y a beaucoup de différence. Ce que
j’ai vécu, c’est que chez Suzuki, à la fin, vous descendiez de la
moto et il y avait beaucoup d’oreilles qui vous écoutaient. Vous
demandiez quelque chose et ils travaillaient pour vous le donner.
Ici, c’est différent. Dans une équipe satellite, le soutien que
j’ai ressenti en tant que pilote est différent. On ne m’a pas fait
confiance pour essayer de nouvelles choses. Mais en fin de compte,
de ce que je demande qui est entre les mains de l’équipe, je n’ai
manqué de rien. Mais au niveau où ils ont compté sur moi pour
développer, cela a fait défaut. »
Il est difficile d’imaginer Marc Márquez dans cette
situation, dans une équipe satellite…
« Oui,
mais si Marc va chez Gresini, il y aura beaucoup d’Italiens qui
l’écouteront. Nous savons tous que Marc est un pilote très
talentueux. Et il connaît très bien la moto. Donc, l’expérience
qu’il a, s’il a la chance d’emmener son équipe avec lui, je pense
que c’est très important. »
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Manuel Pecino