Miguel Oliveira a remporté une victoire surprise lors de la deuxième manche du MotoGP 2022, s’imposant à Mandalika devant les Français Fabio Quartararo et Johann Zarco. Un succès obtenu dans des conditions difficiles, alors que le départ de la course a été retardé de plus d’une heure en raison d’un passage orageux qui s’est éternisée.
Pecco Bagnaia a quant à lui connu une course des plus difficiles, et n’a pu finir celle-ci qu’en 15e position. Après ce qui a bien ressemblé à un chemin de croix, le pilote italien est revenu sur sa prestation auprès des journalistes. Nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos.
Pecco, quelles ont été vos
sensations avec les pneus durant cette course ?
«
Je dois dire que ce fut très étrange, car normalement je
ressens bien la limite de l’avant. Je suis assez sensible à ça.
Mais cela n’a pas du tout été le cas aujourd’hui, car quand j’ai
bloqué l’avant je n’ai pas eu l’impression que j’étais en train de
faire un gros freinage, et je pense que Jack Miller a fait de bien
plus gros freinages que moi. Il fallait simplement que je comprenne
comment je pouvais gérer la situation car j’étais assez lent. Quand
vous avez du mal à appréhender la limite, il est difficile
d’attaquer. A la TV, vous ne voyez qu’un seul blocage de roue,
celui qui vous amène au sol généralement, mais je peux vous dire
que dans mon cas cela n’est pas arrivé qu’une seule fois et dans
les virages j’ai perdu beaucoup de temps à cause de cela.
»
Ce fut tout de même une
sorte de saut dans l’inconnu aujourd’hui. Les pneus pluie
présentaient une carcasse traditionnelle, mais la base de vos
réglages était destinée à la nouvelle carcasse. Est-ce que cela a
eu une quelconque influence sur le déroulé de votre course
?
« Non car sur le mouillé vous n’avez normalement
qu’un seul type de réglages. En temps normal nous manquons vraiment
de temps pour travailler sur les réglages pour la pluie, donc nous
avons une base de réglages qui fonctionne plutôt bien pour ces
conditions. »