Miguel Oliveira a remporté une victoire surprise lors de la deuxième manche du MotoGP 2022, s’imposant à Mandalika devant les Français Fabio Quartararo et Johann Zarco. Un succès obtenu dans des conditions difficiles, alors que le départ de la course a été retardé de plus d’une heure en raison d’un passage orageux qui s’est éternisé.
Luca Marini a pour sa part fini la course en 14e position, et est revenu sur sa prestation après-coup auprès des journalistes. Nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos.
Luca, pouvez-vous revenir
sur votre course à Mandalika ?
« Tout le monde
était assez lent en début de course, donc il était somme toute
assez facile de dépasser dans les premiers tours. Mais je n’étais
pas dans une bonne situation au niveau de l’électronique, car je ne
pouvais pas utiliser d’autre cartographie pour améliorer mes
performances et mes sensations. Nous avons eu l’occasion de
comparer nos données avec Jack Miller et Johann Zarco, qui ont tous
les deux été rapides aux avant-postes, tout en étant très réguliers
jusqu’à la fin, ce afin de comprendre où nous aurions pu faire
mieux. »
Comment résumeriez-vous
votre weekend après le calvaire du Qatar ? Est-ce que le fait
d’avoir plusieurs pilotes très rapides à vos côtés sur la grille
[Marc Márquez, Joan Mir, Pecco Bagnaia, dont aucun n’avait réussi à
franchir le cap de la Q1 la veille lors des qualifications] vous a
aidé ?
« Ce qui est bien chez Ducati, c’est qu’il
y a pas mal de pilotes rapides et que vous pouvez regarder les
données de chacun. Je peux constamment comparer mes performances
avec celles de Jack Miller, Pecco Bagnaia ou bien encore avec
celles des pilotes Pramac. C’est une bonne chose car tous les
pilotes Ducati ont ainsi la possibilité de progresser simplement en
se plongeant dans les données du pilote le plus rapide du moment.
Nous avons bien travaillé ce weekend, et nous avons pu comprendre
beaucoup de choses, quand bien même cela n’était pas facile car
Michelin a changé son pneu arrière au dernier moment. C’est dommage
car je me sentais à l’aise avec l’ancien lors des essais hivernaux,
mais avec celui-ci c’était difficile de bien l’appréhender. Il
était apparemment très vieux car il avait déjà été proposé aux
pilotes en 2017. Cela étant, la course a eu lieu sur le mouillé, et
mon départ dans ces conditions a été bon, j’ai simplement été
malchanceux de ne pas réussir à passer en Q2 la veille. Je pense
donc que cette course peut constituer un bon point de départ pour
notre saison, car au Qatar j’étais complètement à côté de mes
pompes. Là ce fut un weekend plutôt normal. Il faut que je
parvienne à être moins stressé, à être dans de meilleures
conditions. Il faut que je gère bien toutes les courses qui restent
encore à disputer en ce début de saison sur les autres continents
avant de débarquer en Europe où je connais bien mieux les
pistes. »
« Au Qatar j’étais complètement à côté de mes pompes »