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Pecco Bagnaia

Le circuit de Mandalika a posé de nombreux défis à Aleix Espargaró, et pas seulement en raison des températures élevées. Le week-end de course a été marqué par deux chutes consécutives dès le vendredi, ce qui a exclu le pilote Aprilia de la Q2. Lors du sprint, Aleix n’a pu faire mieux qu’une seizième place, luttant constamment contre un manque d’adhérence à l’arrière de son Aprilia RSGP, un problème récurrent cette saison.

Aleix Espargaró a exprimé sa frustration face à ce manque de grip : « je n’ai pas eu de grip de la journée. Dommage, ça m’a coûté cher. Dès que j’essaie d’accélérer, je tombe. J’ai fait trois chutes, donc je ne pouvais pas faire grand-chose. Je me bats, mais je n’ai pas de vitesse. » Malgré tous les efforts de l’équipe pour résoudre ce problème, aucune des modifications apportées à la moto ne semble efficace. « Nous essayons beaucoup de choses, mais rien ne fonctionne et nous n’avons pas de grip à l’arrière. Je perds l’arrière en entrant, c’est pour ça que la moto ne tourne pas et dès que j’accélère, elle dérape beaucoup. »

Ce manque de grip complique la lutte contre les équipes de tête, notamment Ducati, qui dominent la saison en battant régulièrement les records de tour. « Avec les pneus medium dans les courses longues, nous ne pouvons pas suivre ceux qui sont devant et c’est très étrange. Cette saison, nous ne semblons pas faire fonctionner le pneu arrière. Dans ce genre de conditions, je souffre beaucoup, beaucoup, beaucoup », a ajouté le pilote catalan.

Aleix Espargaró : « le problème est que nous ne comprenons pas pourquoi cela se produit »

Aleix souligne également la difficulté de comprendre l’origine du problème, malgré les nombreuses modifications apportées à la géométrie de la moto et à la répartition des charges. « Nous avons essayé beaucoup de choses, mais le problème est que nous ne comprenons pas pourquoi cela se produit. On essaie la géométrie, de mettre plus de charge à l’avant, à l’arrière, de surélever la moto, de la rendre plus longue, plus courte, mais rien n’affecte vraiment le pneu. »

La situation d’Aleix Espargaró reste donc délicate, et malgré une victoire à Barcelone plus tôt dans la saison, le pilote reconnaît que cette performance a été chanceuse et ne reflète pas le potentiel réel de son Aprilia cette année. « À Barcelone, j’ai gagné parce qu’il y avait quelques chutes devant moi. Sinon, je n’aurais pas gagné cette course. Même à Barcelone, j’ai senti que j’étais vraiment à la limite. Cette année, je souffre d’un gros manque d’adhérence. »

Aleix et son équipe devront redoubler d’efforts pour résoudre ce problème chronique et retrouver la compétitivité face aux Ducati lors des prochaines manches.

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