La première journée d’essais libres vient de s’achever sur le circuit de Mandalika, en Indonésie, avec le leadership surprise des Yamaha de Fabio Quartararo et de Franco Morbidelli. Dans la fournaise de l’île de Lombok, les pilotes MotoGP ont donc retrouvé un circuit qu’ils avaient découvert le mois dernier lors des ultimes essais hivernaux, et dont une bonne partie du tracé a depuis été resurfacé.
Miguel Oliveira a pour sa part conclu ce vendredi en neuvième position, et a livré ses impressions auprès des journalistes à l’issue de la journée. Nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos.
Miguel, comment s’est passée
cette première journée à Mandalika ?
« J’ai bien
fini la journée. Nous avons notamment bien travaillé dans
l’après-midi car j’ai pu être rapide et avoir de bonnes sensations
sur ma moto à ce moment-là. Lors du time attack ce n’est pas encore
cela mais nous travaillons également dessus pour être performants
demain. Comme chacun sait, l’allocation des pneus est différente et
cela rend nécessaire de procéder à quelques changements. L’équipe
travaille dessus, donc j’ai bon espoir de faire de bonnes FP3,
rester dans le top 10 et réaliser de bonnes qualifications dans la
foulée. »
Avez-vous ressenti une
différence entre les portions de piste qui ont été re-surfacées et
celles qui sont restées identiques aux essais du mois dernier
?
« J’ai effectivement senti une différence. Je
dois dire que la ligne droite principale qui joint le dernier
secteur et le premier virage offrent notamment un très bon niveau
de grip. C’est donc une bonne chose, et je sens bien que c’est
différent par rapport aux essais, et ce malgré la chaleur
accablante aujourd’hui. Le fait est qu’avec toutes les motos en
piste cela arrange un peu la situation et nous disposons de plus de
marge en termes de trajectoire. »
Quelles sont vos sensations
avec les pneus, notamment avec l’ancienne carcasse ?
«
L’ancienne carcasse est un peu plus rigide, elle absorbe moins
les impacts, ce qui rend la moto plus vive avec plus de mouvements
à l’arrière. Cela vous donne l’impression d’avoir moins de grip.
C’est quelque chose que nous devons ajuster afin d’avoir plus de
grip et un pneu qui fonctionne bien pour nous. »
Vous avez utilisé le pneu
dur à l’avant dans l’après-midi. Considérez-vous celui-ci comme une
option viable pour la course ?
« Nous n’avons pas
encore tranché, car pour être honnête je n’ai pas ressenti beaucoup
de grip avec cette gomme sur l’avant. C’est l’un des pneus les plus
durs que nous avons à disposition. Je suis encore ouvert à d’autres
options afin de faire le meilleur choix pour la course. »