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Inde

L‘enseigne Fairstreet Sports fait actuellement sa renommée à la veille du Grand Prix d’Inde, mais sans doute pas de la façon qu’elle l’aurait souhaitée. Car c’est elle qui est en première ligne dans ce qui est bel et bien la crise des visas qui a actuellement cours pour un paddock qui aimerait rejoindre son lieu de travail qui est un circuit de Buddh encore loin d’atteinte. La situation se résorbe progressivement, avec notamment un Marc Marquez qui a enfin pu s’envoler vers sa destination. Voici le communiqué de l’organisateur du premier MotoGP indien de l’histoire. Pendant ce temps, ce chaos ne fait pas que des malheureux…

Mais avant de signaler ceux qui se frottent les mains, mentionnons ceux qui les ont jointes pour prier que tout de passe dans les temps côté visa … Fairstreet Sports, l’organisateur du premier MotoGP indien de ce week-end avec le soutien du gouvernement de l’État de l’Uttar Pradesh, a ainsi exprimé sa confiance dans le fait que l’événement se poursuivra et que l’ensemble du paddock se rendra au Grand Prix d’Inde. Dans un communiqué, Fairstreet Sports a déclaré : « nous avons été informés du problème actuel des retards dans le processus de délivrance des visas », indique le communiqué.

« Nous avons travaillé sans relâche pour résoudre ce problème de la meilleure manière possible. Près de 500 visas ont été délivrés et un grand nombre le sera sous peu. Les équipes dédiées font tout leur possible pour garantir que chaque visa de pilote, d’équipe et d’officiel technique soit délivré dans les plus brefs délais. Cet incident était inattendu et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour résoudre le problème ».

Marc Marquez

« Nous sommes convaincus que tous les visas en attente seront traités et que tout le personnel requis pour la course atteindra l’Inde à temps et en toute sécurité »

« Nous comprenons l’importance de l’enjeu pour tous les participants et encourageons chacun à être patient et à coopérer avec nous et les équipes. Nous sommes immensément reconnaissants envers le gouvernement indien, le MEA [ministère des Affaires extérieures], le MHA [ministère de l’Intérieur] et le gouvernement de l’Uttar Pradesh pour leur soutien et leur coordination continus » ajoute l’enseigne qui termine : « nous sommes convaincus que tous les visas en attente seront traités et que tout le personnel requis pour la course atteindra l’Inde à temps et en toute sécurité ».

Cela étant dit, d’après une étude de Speedweek, ce Grand Prix d’Inde est une aubaine pour certains. On apprend ainsi que le processus de traitement des visas pour l’événement a commencé le 31 juillet. C’est la société Mondy India Pvt Ltd., qui se chargerait d’envoyer les visas par voie électronique à tous les candidats. Elle a demandé un montant de 120 euros par visa, et compte tenu du fait que les frais du gouvernement indien s’élèvent à près de 90 euros par document, le bénéfice pour chaque visa était d’environ 30 euros. Et avec près de 1 500 personnes demandant un visa pour le Grand Prix d’Inde, le bénéfice final pour Mondy India Pvt Ltd. a été d’environ 45 000 euros.

Par ailleurs, outre le chaos des visas, il y a un autre point qui dérange les équipes déjà en Inde, et ce sont les coûts très élevés rencontrés lors de la réservation des hôtels et des transferts. Les plus petites équipes doivent débourser environ 8 000 euros pour couvrir les frais de transfert depuis le circuit aéroport-hôtel, et dans le cas des plus grandes équipes comme le Repsol Honda Team, ce chiffre grimpe jusqu’à près de 30 000 euros.

La possibilité de louer des voitures ou des camionnettes est exclue car il n’y a pas d’assurance qui couvre le pilote s’il est étranger. Les équipes doivent donc recourir à des entreprises locales qui ont quadruplé leurs tarifs en profitant des besoins de transport des structures du championnat…

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