Chaque saison, Marc Márquez enfonce encore un peu plus le clou. Le MotoGP est sous son joug et d’autant plus qu’avec le temps, il se bonifie. Ses adversaires sont assommés voire maintenant résignés. La preuve…
Il a déboulé en 2013 et a pris son premier titre sans sommation. Il a récidivé l’année suivante avec une impressionnante série de dix victoires consécutives. En 2015, il a marqué le pas à la grande joie de Lorenzo et pour mieux se fâcher avec Valentino Rossi. Puis il a repris sa marche en enchaînant les titres. En 2019, il a tout pour continuer sa moisson et à force, il finit par annihiler toute résistance. A tel point que pour arrêter le taulier Marc Márquez, on compte maintenant sur l’éclosion d’une nouvelle génération pour changer la donne…
Pour peu, on le dirait venu d’une autre planète ou alors animé par un sixième sens, un pouvoir particulier inconnu du commun des mortels. Mais ce n’est pas héréditaire puisque son propre frère, et donc du même sang ne jouit pas de la même perception de l’espace-temps sur une moto : « bien sûr, il est un excellent modèle, pas seulement pour moi, mais pour tout le monde, car il contrôle la situation, il ne perd pas son sang-froid pour un tour rapide en Q2. Il est en contrôle ». Dixit Álex Márquez.
Un éloge que l’on pourrait mettre sur le compte de l’amour familial. Mais il est jusqu’à ses adversaires les plus directs pour lui tirer la révérence. Ainsi Andrea Dovizioso : « je ne veux pas souligner les progrès de Honda, car je les vois comme une combinaison entre Marc et sa moto » a déclaré l’Italien. « De l’extérieur, il est difficile de savoir où une moto a été optimisée et je ne pense pas que les autres pilotes aient une meilleure moto que moi ».
« Je sais à quel point Marc est bon, d’autant plus que les autres pilotes Honda ne s’approchent pas de lui, ce qui montre que ce qu’il fait est quelque chose de spécial ». L’officiel Ducati pense que Márquez est au sommet de sa carrière. « Certainement parce que Marc est un pilote extrêmement fort qui n’arrête jamais d’apprendre, il n’a pas non plus de hauts et de bas ! C’est un pilote qui va de mieux en mieux, jamais il ne régresse ».
