Les réactions se succèdent après que le TAS ait rejeté l’appel d’Andrea Iannone sur sa suspension de 18 moins pour cause de dopage pour mieux l’alourdir à carrément 4 ans. Sa carrière de pilote de Grand Prix est terminée tandis que l’ampleur de la peine et les faits reprochés resteront gravés dans le marbre du paddock. Le patron du promoteur Dorna, en l’occurrence Carmelo Ezpeleta, ne pouvait pas rester silencieux face à l’événement. Et il étonne en jetant la pierre à la FIM. Des tensions en vue ?
L’écurie regrette, certains pilotes sont saisis d’effroi, et voilà que du côté des officiels, le vernis craque. L’onde de choc de la suspension pour 4 ans d’Andrea Iannone par le TAS pour cause de dopage continue de faire trembler l’édifice Grand Prix. En son sein, on trouve Carmelo Ezpeleta, patron du promoteur Dorna et le Président de la FIM Jorge Viegas qui ne sont pas sur la même longueur d’onde.
Un différend politique apparaît
Le Président de la FIM commente ainsi : « je suis vraiment désolé que la carrière d’un pilote puisse se terminer ainsi », a commenté Viegas au micro de la Gazzetta dello Sport, « mais il n’aurait pas dû contester la sentence FIM car Wada a généralement une main lourde ». Entendez par là qu’Andrea Iannone aurait dû accepter sa première peine de 18 mois de suspension.
Le directeur général de Dorna , la société espagnole qui organise le MotoGP , Carmelo Ezpeleta , pointe de son côté plutôt du doigt la Fédération, dont la gestion de cette affaire aurait finalement permis au TAS d’imposer une disqualification aussi lourde à l’un de ses athlètes. « Je ne comprends pas pourquoi le FIM a accepté qu’un autre organisme puisse aggraver la première peine. Je suis désolé pour Andrea, il ne mérite absolument pas ça », a commenté Carmelo Ezpeleta qui rejette donc la responsabilité de ce gâchis à la FIM…
