Stefan Bradl sera présent à Jerez au mois de décembre, afin de travailler sur le développement de la RC213V version 2023 qui devra être définitivement celle du renouveau. Il y a fort à parier que le projet MotoGP ne survivrait pas à une nouvelle débâcle comme celle de cette saison où HRC n’a enregistré aucune victoire pour finir dernier parmi les constructeurs. Mais alors qu’il existe une trêve hivernale pour la catégorie MotoGP, où les pilotes n’ont pas le droit de rouler, entre le 1er décembre et le 31 janvier, Honda contournerait le règlement ?
Dans le Règlement MotoGP, à l’article 1.15.1.2, il est indiqué que le MotoGP a deux intervalles de temps où les pilotes qui sont sous contrat en tant que pilotes permanents sont interdits d’effectuer des tests sur des MotoGP sur une période allant entre le 1er décembre et le 31 janvier de l’année suivante.
Contrairement à leurs collègues titulaires des teams officiels ou satellites, les pilotes d’essais ne sont pas soumis à une quelconque trêve hivernale. C’est pourquoi Stefan Bradl pourra travailler officiellement sur le développement de la RC213V pour 2023. Ce dernier n’est en effet pas concerné par la trêve hivernale. Les tests des pilotes d’essai sont seulement limités par le nombre de pneus alloué au développement, soit 120 par pilote titulaire par team d’usine, soit 240 pneus à se partager entre les pilotes d’essais et les pilotes titulaires de chaque constructeur.
A l’issue du test MotoGP qui a eu lieu a Valence début novembre, Marc Marquez était tellement déçu qu’il ne s’imaginait pas une seule seconde d’être à ce stade un quelconque candidat pour la couronne l’an prochain. Pour finir, et presque dépité, il a demandé à Honda de faire enfin ce bon avant qu’il souhaite depuis son retour en Aragon.
Aussi, les vacances d’hiver pour les équipes techniques HRC semblent ne durer que peu de temps, étant donné qu’ils travaillent déjà d’arrache-pied pour répondre aux attentes de Marc Marquez, Takaaki Nakagami, Alex Rins et Joan Mir pour la saison à venir.
