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Marc Marquez

Marc Marquez donne encore de ses nouvelles et cela change avec la dernière ligne de communication qui avait été choisie lors des premières opérations et convalescences de son bras droit meurtri. Un silence de plomb prévalait alors, ouvrant la porte aux doutes et autres spéculations. Cela voulait dire, aussi, qu’à l’époque, le rétablissement se passait moins bien qu’à présent. Aujourd’hui, l’octuple Champion du Monde se montre souriant, en se promenant avec ses chiens, en regardant les Grands Prix et en s’offrant, comme ici, un moment de détente dans un cadre paradisiaque. Mais il n’avait pas encore montré sa cicatrice après cette quatrième opération. La voici. Et elle laisse pour le moins bouche-bée…

C’est un cliché qui interpelle et qui montre qu’il y a cicatrice et cicatrice… L’image sciemment postée par Marc Marquez sur son réseau social révèle à quel point l’incision faite sur son bras pour pouvoir faire tourner l’humérus a été importante. Elle montre aussi que sa convalescence devra être suivie, sérieuse et que le temps doit absolument être laissé au temps.

Ce cliché, au passage, arrive après cette prise de position d’Alberto Puig, le directeur d’une équipe Repsol Honda qui traverse sa pire crise politique et sportive de son histoire en MotoGP. L’Espagnol, à Assen, il a ainsi reconnu : « ce n’est pas une bonne saison pour nous et il n’y a rien à dire de plus. Nous ne sommes clairement pas compétitifs, et nous devons nous améliorer, et c’est ce que nous essayons de faire. Vous pouvez dire beaucoup de choses différentes en donnant une longue explication, mais la vérité est que nous devons nous améliorer et que nous devons changer nos procédures, et c’est ce que nous essayons de faire. Je veux dire, dans l’histoire de Honda, nous avons eu plus de bons moments que de mauvais, du point de vue des résultats, mais maintenant nous sommes dans un mauvais moment. Donc, nous devons réparer ça ».

Marc Marquez

Honda veut changer de procédures et de façon de penser mais en appelle toujours à Marc Marquez

Il a ajouté : « l’histoire de Honda est qu’ils n’abandonnent jamais. Nous pouvons prendre ce temps mais nous savons que nous allons y arriver. Mais, nous devons essayer de changer un peu notre façon de penser, et le point clé est de ne pas abandonner dans la poursuite, dans la volonté de trouver les meilleures solutions ». Une dernière phrase qui semble attirer l’attention sur un doute chez Honda à poursuivre une aventure qui lui impose à présent une révolution culturelle fondamentale.

Dans cette tempête qui fait tanguer le navire HRC, il n’y a qu’un homme qui tient les amarres pour le garder à quai et Alberto Puig le sait. Il l’appelle même à l’aide : « ce serait bien que Marc Marquez puisse essayer la moto d’ici, disons, après l’été, la fin de l’année. Ce serait le mieux, surtout pour nos ingénieurs, pour qu’ils comprennent dans quelle direction aller. Mais la priorité est la récupération totale de son bras, donc c’est quelque chose qui ne fait aucun doute, et c’est ainsi que nous allons procéder ».

La récupération avant tout certes, mais un coup de main ne serait pas de refus. Lorsque l’on voit cette cicatrice, on se dit qu’un retour « après l’été » relève de l’improbable. Mais avec Marc Marquez, on ne sait jamais, même si l’expérience a démontré que forcer les choses pouvait conduire à la catastrophe. La situation de l’homme, du pilote et celle de Honda sont décidément compliquées.

plage de marquez

 

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