C’est un Maverick Viñales troisième au championnat à 20 points de Marc Márquez leader, et à huit longueurs d’un Johann Zarco sur une Yamaha satellite, qui arrive au Mans pour y faire son Grand Prix de France. Une échéance au parfum particulier, puisque c’est sur ce tracé du Bugatti qu’il a enregistré sa dernière victoire en date en MotoGP. Sa troisième et ultime à ce jour, la fin d’une belle série de trois réalisations en cinq occasions consommées. Mais après avoir quitté notre verte contrée, les choses ont bien changé…
En mal, cela va sans dire, si bien que l’équipier de Rossi espère que, cette fois, le balancier va revenir du bon côté, à l’endroit même où il avait commencé à dévier vers la désillusion. Théoriquement, le terrain est favorable aux machines d’Iwata qui y ont connu le succès lors des trois dernières visites. Mais la M1 ne va pas bien et la machine officielle a, qui plus est, du mal à soutenir la comparaison avec la sœur satellite, sur laquelle un Français jouera à domicile…
Malgré un calvaire vécu lors de la dernière prestation à Jerez, Viñales essaie de garder un semblant de sourire au moment de commenter son installation dans la Sarthe : « le Grand Prix d’Espagne a vraiment été compliqué. Mais heureusement, les tests qui ont suivi se sont révélés positifs. Nous sommes proches de mettre le doigt sur le parfait réglage en ce qui me concerne. Alors j’arrive avec un bon moral ».
Il termine : « je garde un bon souvenir de ma dernière prestation en France. J’avais gagné sur la Yamaha. On espère renouveler ce succès. Le Mans est une bonne piste pour nous et va bien avec mon style de pilotage. Je pense que l’on peut bien y faire. On donnera le meilleur pour ça ».
