Dans une table ronde avec des journalistes, Hervé Poncharal, le patron de Tech3 et président de l’association des teams qu’est l’IRTA, a abordé des sujets aussi divers que variés, dont l’essentiel tournait autour de la belle perspective d’un lancement de la saison au moins de juillet à Jerez. Mais il y eu aussi d’autres dossiers effleurés, dont celui d’un Andrea Dovizioso aux négociations compliquées avec Ducati. Le Français garde un œil sur cette situation, et d’autant plus qu’il connait très bien un Dovi qui est déjà passé par son écurie…
Sommes-nous à l’aube d’un retentissant rebondissement chez Ducati ? Avec l’opportunité d’un Andrea Dovizioso sur le marché ? Si tel était le cas, s’il est un investisseur qui pourrait encore mettre sur la table quelque chose pour le séduire, c’est bien Red Bull. Pour la plus grande joie de KTM.
Le constructeur de Mattighofen a le team Tech3 comme équipe satellite. Hervé Poncharal en est à la tête, et il connaît très bien l’Italien de 34 ans. Et pour cause : il a piloté pour lui, du temps où il avait des Yamaha dans son box… Sur cette situation, le Français commente : « Dovi est l’un des meilleurs avec qui j’ai travaillé, à tous égards, humainement et techniquement. Il est l’un des plus intelligents dans la gestion des courses, il est trois fois vice-champion du monde : un grand respect pour lui. Mais je pense que la stratégie de KTM est de renouveler le contrat des quatre pilotes actuels. Seulement en cas de problème avec l’un des quatre, il y aurait de la place pour Andrea. »
« Nous avons besoin d’une moto plus « simple » pour la course »
Une dernière phrase qui pose le débat chez KTM sous un angle particulier. Cependant, les bases à Mattighofen restent celles-ci : « le projet KTM est encore très jeune. Jusqu’en 2018, il ne comptait que deux motos et deux pilotes, avec peu de données disponibles. Maintenant, avec quatre autres pilotes et Dani Pedrosa, la moto peut être mieux développée, rendue « plus facile » et plus maniable. Parfois, nous avons vécu de grands moments lors des qualifications avec Pol Espargaró, mais en course, il a toujours été difficile de reproduire certaines performances. C’est pourquoi nous avons besoin d’une moto « plus simple » en course, tout a été développé pour cela », ajoute le responsable de l’équipe satellite KTM.