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Angel Nieto Marc Marquez

Óscar Haro est revenu sur un geste « extrêmement beau » d’Ángel Nieto envers la mère de Marc Márquez, lors de la tourmente de la saison 2015.

En remportant le Grand Prix d’Argentine le week-end dernier, Marc Márquez a égalé le nombre de victoires d’Ángel Nieto. De nombreux hommages ont été rendus à la légende espagnole tout au long de la semaine. Parmi les personnes qui se sont exprimées figure Óscar Haro, ancien directeur sportif du team LCR et ami proche d’Ángel Nieto.

Souvent interrogé à son sujet, il ne manque jamais de raconter des anecdotes qui continuent de faire vivre le plus grand pilote espagnol de l’histoire, disparu en 2017. Au cours d’une interview réalisée par Nico Abad, il est revenu sur ce cap symbolique des 90 victoires atteint par Marc Márquez et sur l’émotion de sa famille, la mère du numéro #93 ayant été elle aussi une amie proche d’Ángel Nieto. À cette occasion, il a souhaité dévoiler une anecdote que cette dernière lui a racontée, et qui remonte à 2015.

« Au moment de toute la tourmente, Ángel l’a trouvée très touchée, en train de pleurer dans un motorhome, et il l’a emmenée dans son motorhome. Elle lui a expliqué pourquoi elle pleurait. Je ne le raconte pas pour que ça s’enflamme dans tous les sens car ça n’a pas lieu d’être, mais simplement parce que le geste d’Ángel me paraît extrêmement beau. Il s’est toujours préoccupé des parents de tous les pilotes », a-t-il expliqué.

Haro Agostini Nieto

Óscar Haro, Giacomo Agostini et Ángel Nieto

« Il y a un personnage, un abruti qui a dit [à la mère de Márquez] : ‘vous allez finir comme les parents de Simoncelli, à pleurer dans le paddock avec votre fils mort’. Et ça, ça ne peut pas se dire… De la part du père d’un pilote, en plus ! Et alors Ángel est allé le chercher entre les camions et lui a dit ‘viens là, je vais t’expliquer’. Et il lui a expliqué. »

« Et ça, c’était la grandeur d’Ángel. Ángel disait toujours ‘il n’y a aucun pilote qui veut en faire tomber un autre, ça n’existe pas. Il peut le serrer mais il ne voudra jamais [le faire tomber]’, il défendait un peu Valentino avec ce qu’il s’était passé. Ça c’était la grandeur d’Ángel, pas seulement avec tous les pilotes de la grille, mais aussi avec tous les pères et mères, parce qu’il avait été pilote, père, manager, il avait été tout ce qu’on peut être en MotoGP. Alors trinquons à ces 90 victoires et à ce grand cœur que tu avais Ángel ! »

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