Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, Maverick Viñales a exprimé ses préoccupations concernant la détérioration des performances de sa moto. Il a souligné que l’usure excessive du pneu arrière était un problème majeur, affectant gravement la compétitivité de son équipe depuis les dernières courses.
Maverick Viñales a expliqué que, bien que la situation ne soit pas alarmante pour lui personnellement, il est crucial que l’usine prenne des mesures pour remédier à ces problèmes. « Ça ne me préoccupe pas. Je sais parfaitement que nous pouvons obtenir de meilleurs résultats, mais en fin de compte, cela doit concerner l’usine. Depuis quatre courses, nous n’avons pas pu être compétitifs ou proches des premiers. Ils doivent s’inquiéter de savoir comment sortir de cette situation, car ce n’est pas facile. »
Le pilote espagnol a offert une analyse détaillée des défis rencontrés sur le circuit britannique. « Il faut comprendre ce qui se passe. Passer des courses gagnantes à la souffrance en queue de peloton… il faut bien comprendre ce qui nous manque. Sur ce circuit, après le cinquième tour, je n’avais plus le pneu arrière, il était détruit. C’est quelque chose sur lequel nous devons travailler car cela fait quatre courses depuis que dans la première moitié de la course je me bats et ensuite je recule. Nous devons bien comprendre ce que nous ne trouvons pas pour être compétitifs sur des circuits qui devraient en théorie être la référence. »
Maverick Viñales : « nous devons analyser soigneusement les pièces dont nous disposons et qui sont différentes de l’année dernière »
Viñales a également partagé ses réflexions sur les performances des pneus pendant la course. « J’ai beaucoup aimé le médium. Ce dimanche, il faisait froid pour le dur, je pense que nous n’aurions pas pu tirer le meilleur parti du dur et nous avons commencé avec le médium et je me sentais très bien avec le pneu avant. Mais avec l’arrière, après avoir fait 1’59,6, je suis passé à 2’01. »
En ce qui concerne les aspects techniques, il a suggéré que des ajustements dans la stratégie de freinage et une analyse approfondie des différences de conception de la moto pourraient être nécessaires. « Il faut bien analyser les pièces qui sont différentes de l’année dernière. Pour finir, ce week-end, nous avions besoin de beaucoup de traction. L’une des choses les plus difficiles en MotoGP est de trouver de la traction, l’enlever est plus facile que de la mettre. Ils doivent donc comprendre s’il nous manque quelque chose dans le bras oscillant, qui est la seule chose vraiment différente de l’année dernière. Nous devons analyser soigneusement les pièces dont nous disposons et qui sont différentes de l’année dernière. »
Viñales a également exprimé sa perception de la dépendance de la moto à l’adhérence arrière et son approche pour résoudre ce problème lors des courses à venir. « J’ai le sentiment que nous sommes très dépendants du grip arrière. C’est une moto où il faut faire beaucoup de virages et accélérer tôt et toujours garder son adhérence. En Autriche, j’aimerais explorer un peu plus les domaines du freinage, essayer d’être plus fort lors du freinage et de ne pas trop utiliser le pneu arrière. Nous devons comprendre si le chemin doit être d’essayer d’avoir une moto qui freine mieux et de ne pas demander autant pour le pneu arrière, mais cela va être difficile parce que la moto est comme ça. »
En guise de conclusion, Maverick Viñales a évalué la perception selon laquelle Ducati a fait des progrès significatifs par rapport à son équipe. « Je pense que c’est nous qui avons empiré, car les temps n’ont pas non plus été stratosphériques. Je ne crois vraiment pas qu’ils aient fait un pas en avant, c’est nous qui avons reculé. Nous devons donc comprendre ce qui nous manque. »
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