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Ducati a été ces dernières années à la pointe des innovations techniques amenées en MotoGP. Une démarche commencée par les ailerons d’abord raillés avant d’être généralisés, puis il y a eu le déflecteur sur le bras oscillant dont la légalité été débattue jusque devant un tribunal, la « salad box », et enfin l’optimisation du « holeshot » qui ne sert plus seulement qu’à favoriser l’envol sur la grille de départ… Mais d’après l’ingénieur Gigi Dall’Igna, on ne voit pas la partie immergée de l’iceberg Desmosedici. Elle a d’autres secrets qui ne laisseraient pas de glace. Mais pas question de les révéler !

Le MotoGP a connu quelques révolutions comme un moteur cinq cylindres Honda, l’électronique, l’accélérateur « Ride by wire », le système « seamless » pour changer les rapports, la liste n’étant pas exhaustive. Mais depuis un certain temps, c’est bien Ducati qui aime surprendre son monde et agacer ses concurrents en arpentant des domaines jusque-là laissés en friche.

Un bouillonnement qui met en valeur le talent des techniciens d’une région d’Émilie-Romagne actuellement malmenée par le coronavirus… Mais Gigi Dall’Igna raconte comment Ducati a réussi à se positionner ainsi à la pointe du progrès : « l’arrivée du MotoGP en 2002 a apporté plus d’imagination technique, aussi parce que les pneus ont été développés pour améliorer les performances et cela a permis aux ingénieurs de trouver de nouvelles solutions. »

« Ce sont des solutions mieux connues et plus visibles. Mais sous le carénage de la Desmosedici, il y en a beaucoup d’autres au niveau du moteur et du châssis que je ne peux pas révéler. La fantaisie italienne est extraordinaire, en particulier celle de Ducati » sourit Gigi Dall’Igna qui tiendra donc sa langue après nous avoir alléché !

 

 

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