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Les protagonistes du MotoGP travaillent sur ce que sera la catégorie à partir de 2021, soit au sortir de cette pandémie qui a renversé tout ce qui avait été mis sur la table depuis des années. Mais 2020 est toujours le présent et il serait bienvenu pour la suite des événements que l’on évite une année sans la moindre course. Un tel scénario signifierait une grosse ardoise alors que la réflexion se fait déjà sur les économies à faire. Gigi Dall’Igna, de chez Ducati, explique pourquoi il faut des Grands Prix cette saison, même à huis-clos…

Gigi Dall’Igna est la matière grise chez les rouges qui s’accrochent pour ne pas broyer du noir en cette période bien déprimante. Nous sommes dans un mois d’avril bien entamé et pas un seul Grand Prix n’a lancé une saison MotoGP qui aurait dû commencer début mars. Le coronavirus est passé par là, figeant le monde dans une torpeur mortifère.

Cependant, avec l’été qui pointe, une fenêtre de sortie du confinement s’entrouvre. Même si organiser des courses à travers le monde relèvera de la mission impossible en raison des frontières qui resteront, pour la plupart, fermées, Gigi Dall’Igna rappelle qu’il est nécessaire de courir avant la fin de cette année, d’une manière ou d’une autre : « Je pense qu’il faut absolument faire tout ce que l’on peut pour courir » déclare-t-il sur GPOne.

Mais pourquoi nourrir une telle obsession ? L’ingénieur explique : « les télévisions représentent la partie la plus importante de notre sport, d’un point de vue économique et pas seulement. Faire des courses sans invités et spectateurs sur le circuit, mais les diffuser signifie pouvoir promouvoir des sponsors, atteindre la majorité de notre public, afin que nous puissions honorer 80% des affaires liées à ce sport. »

De fait, le directeur général ne rejette aucune option et accepte logiquement un championnat écourté : « je dirais au moins une douzaine de Grands Prix. Je suis ouvert à toutes les options sauf pour courir deux courses le même week-end. Cela me semble une solution peu attrayante, même d’un point de vue télévisuel », estime-t-il. Il rejoint ainsi les avis de Carmelo Ezpeleta et de Marc Márquez, les deux évoquant néanmoins des raisons différentes. Mais pour un résultat identique.

 

 

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