Valentino Rossi l’a reconnu et le public nombreux venu le voir au Mugello s’en souvient encore : De sa carrière, il n’a pas connu pire Grand Prix que celui d’Italie de cette saison. Un crève-cœur et une frustration que l’on peut ressentir d’autant plus grande lorsque l’on a passé le cap des 40 ans dans cette compétition sans pitié. Pour quelles conséquences sur le moral du Doctor ? Giacomo Agostini qui en est passé par là, explique…
Valentino Rossi ne vit certainement pas un moment heureux. Le pilote Yamaha se bat avec des limitations techniques évidentes inhérentes à sa moto qui ne lui permettent pas d’être suffisamment compétitif. Bien entendu, l’âge qui le rapproche inévitablement de la retraite joue contre lui.
Giacomo Agostini, rapporté par « Il Corriere dello Sport« , a déclaré à ce sujet: « au Mugello, le week-end a été triste pour un champion comme Rossi , mais cela peut arriver. L’esprit se tourne vers d’autres légendes qui ont connu un déclin et qui, à 40 ans, ne gagnaient pas autant qu’à 30, comme par exemple Totti ou Buffon ou même Muhammad Ali ».
L’ancien pilote a ensuite ajouté : « Vale n’est pas le pilote que l’on a vu cette année au Mugello, il est bien meilleur et pour cette raison, un résultat aussi négatif fait sensation. Il nous a habitués à autre chose, avec des courses d’un certain calibre comme en Argentine et au Texas. Je ne peux pas le dire avec une certitude absolue, mais l’impression est que son désir de courir est inébranlable, il s’amuse toujours autant ».
Enfin, Giacomo Agostini a conclu : « en pensant à moi-même, je me souviens que lorsque j’ai commencé à terminer 2e et que je lisais dans les journaux que j’étais fini, je n’ai pas trouvé la force de continuer à courir. La situation actuelle de Vale n’est pas simple, mais je ne pense pas que cela va le démoraliser ».
