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C’est en quittant Rome et en se rendant à Tavullia que Franco Morbidelli a, comme les autres pilotes de la VR46 Academy, appris la « méthode Valentino » comme la définit Alberto « Albi » Tebaldi, PDG de VR46 et ami intime du Champion du Monde. C’est en quelque sorte un concentré des 20 années d’expérience de Rossi en matière de course.

Pour Marca.com, Jaime Martin a demandé à Franco s’il s’envisageait un jour comme le successeur de Valentino. « Tous les pilotes italiens ont l’ambition de remplacer Vale quand il prendra sa retraite, parce que tôt ou tard, il prendra sa retraite, malheureusement, a répondu Morbidelli. Par conséquent, nous sommes tous les héritiers de Vale dans le sens où nous devrons tout faire pour le remplacer.

Tous les Italiens sont les héritiers de Rossi, qu’on ne remplacera pourtant pas ».

Il est question du dixième titre de Rossi est depuis longtemps. Penses-tu qu’il y arrivera ?

« Si Vale court bien, si la Yamaha fonctionne bien, s’il a tout ce qu’il faut, oui car même s’il est plus âgé, il a l’enthousiasme nécessaire, le talent et il semble que sa motivation n’ait jamais diminué, alors pourquoi pas ? »

Tu dis toujours que tu as tout appris de Rossi. Mais as-tu osé lui donner un conseil à un moment ?

« Non. A moins qu’il s’agisse d’un jeu vidéo ou de quelque chose de similaire, de musique ou autre, je donne quelques conseils, mais pour la moto, j’évite. »

Toi qui vois comment Rossi s’entraîne, qu’est-ce qu’il y a de spécial dans sa préparation ?

« Tout d’abord, il y a le Ranch, qui est un circuit où vous pouvez vous entrainer une fois par semaine, ou plus. C’est un circuit qui est très compliqué, le dirt track est une discipline très difficile, où la différence est marquée par le talent.

Et qui sera ton héritier en Moto2 : Álex Márquez, Joan Mir, Pecco Bagnaia…?

« La Moto2 l’année prochaine sera très difficile, il y a beaucoup de pilotes qui seront forts, nous ne devrions pas oublier Oliveira, il pourrait aussi être mon héritier, mais la vérité est que je ne sais pas.

Tu es très calme. Dans tes tests avec le MotoGP, y a-t-il eu quelque chose qui t’as rendu nerveux?

« Non, la MotoGP est une moto fantastique, elle est très puissante, mais on peut obtenir du confort grâce à l’électronique, au comportement des pneus, au châssis. »

Avez-vous signé un ou deux ans avec Marc VDS ? « Eh bien, un, mais dans ce cas, le contrat n’est pas le problème, le problème est d’aller fort, l’important pour moi est d’être rapide, au moins, comme Johann (Zarco), ce qui sera difficile car il a été très fort, et puis on verra, celui qui mérite une moto officielle l’aura. »

Il est plus que probable que Rossi ait sa propre équipe en MotoGP ?

« Ce serait fantastique, ce serait quelque chose de précieux, sans doute, mais je le vois encore comme une hypothèse très lointaine, il faudra de nombreuses années, il faudra beaucoup de temps avant que ne se crée cette équipe. »

Photo : Motogp.com / Dorna

Source : Marca.com

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