Si on avait dit au début de cette saison que l’équipe avec laquelle il débuterait en MotoGP après avoir été titré sous son auvent en Moto2 allait être menacé d’implosion après cinq Grands Prix, sans doute ne l’aurait-il pas cru. Et pourtant, on en est là au sein d’un team Marc VDS Racing dont les membres subissent la conflagration de l’explosion des relations entre le manager Michaël Bartholemy et le patron Marc van der Straten. Tom Lüthi s’est déjà exprimé sur le sujet. Voici le tour de son équipier.
Franco Morbidelli est aussi un espoir de la catégorie, le fer de lance de l’académie Rossi et la structure satellite potentielle de Yamaha ou de Suzuki au plus haut niveau de la compétition moto. Mais pour le moment, le bateau tangue et traverse une tempête : « ce n’est pas une situation normale » explique l’italo-brésilien sur Speedweek. « Mais tant moi que mon équipe tentons de résister à cette pression. On essaie de ne pas être déstabilisé par ce problème. On se concentre sur ce qui est important, soit la mise au point de la moto ».
Il poursuit : « j’ai parlé au nouveau team manager Luca Montiron une ou deux fois. Et je suppose que la saison va se poursuivre comme elle était prévue au départ ». Une dernière phrase qui trahit tout de même de profondes incertitudes. On rappellera que les troupes du Marc VDS ne sera pas des tests de Barcelone où elles étaient attendues.
Le label Marc VDS, ce sont deux titres de Champion du Monde en Moto2 avec Rabat et Morbidelli, trois positions de vice-champion dans la même catégorie, avec Rabat, Kallio et Redding, 29 victoires, 81 podiums, et 2 851 points marqués. C’est aussi une victoire en MotoGP avec Jack Miller.
