C’est un Franco Morbidelli habité par la zénitude, qui est sa marque de fabrique, qui s’est présenté lors de la révélation des troupes officielles Yamaha en vue de la saison 2022 de MotoGP. Comme toujours, il est un cas particulier, un statut qui s’est ressenti dans un déroulé de carrière décalé, non seulement dans le style, mais aussi dans l’espace-temps. Le vice-champion du monde 2020 dévoile ses plans 2022, alors qu’il revient d’une délicate convalescence après une non moins sensible opération d’un genou…
Franco Morbidelli a fait ses débuts dans l’équipe d’usine Yamaha à Misano. Il y compte donc une expérience de cinq courses avec elle. Pour « Frankie » le discours est différent de celui de son équipier Fabio Quartararo, car son avenir est déjà tracé à plus long terme, avec un contrat qui expirera fin 2023. Sûrement, cependant, il aura l’envie de revenir au niveau de 2020, année de son classement en tant que vice-champion du monde, après une année 2021 troublée en raison de la blessure et de l’opération du genou.
Il œuvrera avec un nouveau patron technique, Patrick Primmer, qui succède à Silvano Galbusera, qui l’avait rejoint dans la parenthèse de l’an dernier et qui est retourné travailler dans l’équipe d’essais. Il s’est exprimé lors de la présentation de la nouvelle Yamaha M1 Factory avec laquelle il participera au Championnat du Monde MotoGP 2022. L’Italo-Brésilien, fraîchement sorti d’une saison difficile, a hâte de se remettre en selle et pourra le faire dès cette visite à Sepang, où est programmé le premier test officiel de la saison. Voici ce que « Soft » a dit.
Franco Morbidelli : « vraiment agréable, doux et lisse«
« Il sera important d’être rapide et de pouvoir concourir pour les premières places et peut-être de se battre pour quelque chose d’important à la fin de l’année. C’est l’objectif principal » annonce celui qui espère en une récupération complète de la blessure au genou qui l’a touché la saison dernière ». Puis il ajoute : « quand je pense à la moto et quand je pense à Yamaha, la première chose qui me vient à l’esprit est la « bienveillance ». Vraiment agréable, doux et lisse ».
Une approche originale qu’il assume d’autant plus qu’il la développe : « j’aime vraiment ce truc Yamaha. L’ambiance au sein de l’équipe est à la fois professionnelle et détendue. Je me suis entraîné et j’espère être prêt à reprendre la moto dans les meilleures conditions. Je me suis principalement concentré sur le genou et la jambe gauche. Dans cette équipe il y a beaucoup d’Italiens, mais j’ai aussi d’excellentes relations avec l’autre partie du garage, il y a une très belle ambiance ». Un aspect relations humaine sur lequel le directeur sportif Meregalli compte d’appuyer pour convaincre Fabio Quartararo de renouveler son bail. Puis Morbidelli conclut : « je veux être la meilleure version de moi-même en tant que pilote et en tant que personne« . Un cas à part, assurément.