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Franco Morbidelli

Franco Morbidelli ne se dirige certainement vers son Grand Prix d’Italie avec la fleur au fusil. Sa moitié italienne, que sa seconde partie brésilienne ne console pas, sait qu’il va devoir affronter le Mugello et son public au guidon d’une Yamaha qu’il ne sent pas. Son demi-compatriote Andrea Dovizioso est d’ailleurs exactement dans le même cas. Mais les deux abordent le problème de cette M1 de façon différente…

C’est un scénario qui se répète à chaque Grand Prix qui passe : Andrea Dovizioso, 36 ans, doyen de la grille de départ, ancien triple vice-champion du monde sur Ducati, et Franco Morbidelli, ancien Champion du Monde de Moto2 et vice-champion MotoGP en 2020 sont à des années lumières que leur compagnon de marque Yamaha Fabio Quartararo sur la même M1… L’écart en est même si incompréhensible qu’il apparait comme indécent.

L’analyse du phénomène par les intéressés ne rassure pas. Entre Fabio Quartararo et les deux transalpins, la différence en termes de style de pilotage est telle qu’il n’y aura jamais accord pour fixer en commun une ligne de développement de la M1. La piste montre celui qui a raison en la matière, laissant les deux autres dans le fossé. Andrea Dovizioso n’a pas hésité à revendiquer son désaccord avec Fabio Quartararo en réclamant de l’adhérence, alors que le Français veut de la puissance.

Franco Morbidelli, Monster Energy Yamaha MotoGP™, SHARK Grand Prix de France

Franco Morbidelli : « l’aide de Yamaha ne m’a jamais été refusée et ils continuent à me la donner« 

Et celui qui partage le box officiel avec le Champion du Monde en titre, que dit-il ? Pas grand-chose, car il est le premier à reconnaître qu’il n’a pas la légitimité de revendiquer quoi que ce soit. En toute honnêteté, il s’exprime ainsi sur Mowmag : « je ne pourrai demander quelque chose que lorsque je pourrai profiter de la moto comme le fait déjà Fabio Quartararo ».

Il ajoute même : « je ne suis pas en mesure de demander quoi que ce soit à Yamaha. Je ne peux que demander plus d’aide pour la configuration et les paramètres. Mais cette aide ne m’a jamais été refusée et ils continuent à me la donner. Quand je serai au niveau de Fabio Quartararo, quand je roulerai en M1 comme il le fait, alors je pourrai parler des éventuels défauts de la moto et demander plus ou mieux ». Morbidelli ne se cherche pas d’excuses.

 

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