Francesco Bagnaia est l’homme qui monte en Grand Prix, et il grimpe d’ailleurs tellement bien qu’il a parfaitement débuté son année. Avant le départ des hostilités dans sa catégorie Moto2, il a signé un contrat avec Ducati qui lui assure une place parmi l’élite chez Pramac Ducati en 2019. Ceci fait, une fois dans l’arène du Qatar, il en est ressorti avec la victoire et la place de premier leader du championnat. Tout ça au sein d’un team VR46 très cher à qui vous savez…
« Pecco » Bagnaia est une nouvelle démonstration de tout le bien fondé de la VR46 Academy. Diamant à l’état brut, il a été poli au ranch pour devenir le nouvel espoir italien des Grands Prix, aux côtés de Morbidelli. Sur Tuttomotoriweb, il se souvient : « en 2015, j’étais fort sur la piste, mais je faisais tout de travers. Une soirée, au resto, Valentino m’a expliqué toute l’importance de rester calme. Tout est dans la tête. Il m’observe, il me corrige, il m’aide. C’est comme un grand frère ».
Et voilà le résultat. Une dynamique qui a aussi son corollaire : la pression. Mais l’Italien en a cure : « L’Argentine arrive et après le succès du Qatar, je suis l’objet de toutes les attentions. Mais je suis plus serein qu’avant. C’est ma seconde année avec l’équipe. J’ai plus d’expérience et de confiance en moi. Tout ça m’aide pour gérer les situations. Il faut avancer pas à pas. La pression ? Je l’adore. C’est mon carburant ».
Rendez-vous en Argentine pour vérifier tout ça. On rappellera qu’à Losail, Bagnaia a gagné juste devant un autre pensionnaire de l’académie Rossi : Baldassarri…
