En huit courses, cette saison a déjà réservé de nombreuses surprises. Jugez-en : six vainqueurs, dont quatre ont concrétisé pour la première fois et 13 noms sur les podiums. Pour le prochain rendez-vous de ce week-end, au Mans, qui accueillera le Grand Prix de France, il pourrait y avoir d’autres sensations. Car la pluie est promise. Or, depuis Valence 2018, jamais une course n’a eu lieu sur piste détrempée…
Le Grand Prix de France ouvre une nouvelle série de trois rendez-vous successifs. Il faudra donc y être à la fois décisif et prudent, ce qui, a priori, est contradictoire. Mais ainsi est la physionomie de cette saison du monde d’après, qui compte 14 meetings. Celui de la Sarthe sera le neuvième. Et il fait entrevoir un ingrédient qui pimente les résultats : la pluie.
Des conditions auxquelles le MotoGP n’est plus aguerri. Ainsi, la catégorie n’a pas eu de Grand Prix officiellement « mouillé » depuis Brno 2019. Et encore, celui-ci s’est finalement déroulé avec des pneus slicks sur une piste sèche. La dernière course MotoGP sur piste franchement mouillée était la finale de la saison 2018 à Valence. La manche française de ce week-end pourrait enfin mettre fin à la « sécheresse ».
A Valence, sous la pluie, Andrea Dovizioso s’était imposée sur sa Ducati face à la Suzuki d’Alex Rins et la KTM de Pol Espargaro lors d’une course effectuée en deux temps. Les leaders actuels du championnat que sont Fabio Quartararo de Petronas Yamaha et l’officiel Suzuki Joan Mir ne participaient même pas à la course dans la catégorie reine à ce moment-là et ce week-end pourrait donc voir les premiers tours de course MotoGP entièrement mouillés pour eux, comme pour Miguel Oliveira, Brad Binder, Francesco Bagnaia, Alex Marquez et Iker Lecuona…