Lorsque l’on voit le classement de Valentino Rossi au terme de ce Grand Prix de France, on pourrait se dire à son sujet que sur le tracé de l’Automobile Club de l’Ouest, rien de nouveau. Le pilote Petronas est hors du top 10 et a été parmi les figurants du peloton. Il s’est fait néanmoins battre sur le fil par Iker Lecuona et sa KTM qui a aussi eu la peau de Viñales placé juste devant lui. Alors ? Il ne lâchera rien…
Valentino Rossi a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de France en onzième position au terme d’une course placée sous le régime du flag to flag, ce que goûte peu le Doctor. « Nous pensions pouvoir faire une course sèche, mais c’était une course en flag to flag et c’est toujours une loterie. Dommage, car sur le mouillé j’étais assez rapide et le rythme sur le sec n’était pas mal non plus, mais dans des conditions mixtes nous avons eu du mal ».
Il revient sur un fait de course qui lui a coûté cher : « malheureusement au début quand j’étais septième et que je me battais pour les premières positions Pol Espargarò a fait une goutte d’eau puis a immédiatement repris la trajectoire à mes côtés puis Franco Morbidelli est arrivé et nous sommes sortis. J’ai perdu six places, une vie, de la septième à la treizième, mais ça s’est déjà bien passé qu’ils ne m’ont pas fait tomber ».
Rossi : « il y a beaucoup d’électronique qui aident »
« Le bilan est plutôt positif, il y a eu des améliorations depuis Jerez et nous avons eu un week-end décent, où nous nous sommes toujours battus pour le Top Ten, tant sur le sec que sur le mouillé. Rien que pour cela nous rentrons chez nous avec quelque chose de bien. A Jerez, Yamaha avait apporté un nouveau bras oscillant, mais l’amélioration provenait principalement de l’équilibre de la moto et du réglage de la fourche, ce qui me permet d’entrer plus fort dans les virages. Nous espérons avoir ce sentiment aussi au Mugello » ajoute-t-il
« Beaucoup disent qu’avoir trop d’expérience d’une part pourrait vous ralentir, mais je cours depuis longtemps et avant vous deviez bien rouler et gérer les limites de la moto avec le pilotage. Maintenant, il y a beaucoup d’électronique qui aident, mais c’est le MotoGP d’aujourd’hui et j’aimerais aller vite dans ce MotoGP » précise Vale sur son époque et ses intentions.
Il termine en parlant du prochain rendez-vous qui sera chez lui, en Italie : « le Mugello est toujours légendaire, c’est dommage de courir sans public. Cela reste une belle piste, mais c’est un peu comme jouer la finale de la Ligue des champions sans supporters ».
MotoGP France Le Mans J3 : classement
Crédit classement motogp.com