Ce week-end, l’ambiance n’était pas comme la météo de cette édition du Grand Prix de France, soit au beau fixe, dans le box de Pol Espargaró en particulier et celui de Honda en général. Au contraire, de lourds nuages noirs planaient au-dessus des casques des pilotes en RC213V et ceux aux couleurs Repsol n’échappaient pas à la crise. Pol Espargaró, dont l’avenir après cette année est qui plus est plus que flou, raconte son calvaire avec la mention d’une moto avec de nouvelles mensurations qui n’a hélas rien résolu…
Cette septième manche du championnat qui s’est déroulé au Mans dans le cadre du Grand Prix de France a été une véritable purge pour Pol Espargaró qui n’a jamais été en mesure de dépasser, dont les gommes surchauffaient tandis qu’il a physiquement souffert à chaque virage sur une Honda dont il révèle ainsi l’exclusivité… « J’ai utilisé une moto beaucoup plus longue, plus similaire à l’Aprilia ou à la Ducati, en essayant de récupérer du poids pour le contrôle de traction. J’ai fini par avoir mal au dos parce que je suis loin de la roue avant avec mes bras. Nous testons beaucoup de choses, c’est difficile, car ce que nous testons et emmenons en course n’a rien d’extraordinaire ».
Pol Espargaró : « on pensait avoir notre problème sous contrôle mais il revient, comme un cauchemar«
Le décor est posé. Et l’Espagnol se charge de le mettre encore un peu plus en relief : « c’était une course très, très dure. Je pense que ce week-end a confirmé où sont nos problèmes et sur quoi nous devons travailler. Notre rythme n’était pas extraordinaire, c’était bien, mais nous n’avons pas pu doubler car nous perdions du temps à l’accélération. Le problème, c’est que je ne pouvais pas dépasser. Je perds du terrain en accélérant vers les autres pilotes, donc je ne peux pas rattraper autant dans la zone de freinage. Les gars sont alors trop loin. C’est triste, mais je l’ai dit plusieurs fois. C’est une période difficile, mais nous continuons d’essayer ».
« Nous avons des problèmes avec les températures élevées, c’est comme ça depuis le début de l’année. Quand il fait chaud, le niveau d’adhérence des pneus baisse considérablement » ajoute-t-il. « Chez Honda, nous avons tous le même problème. On pensait qu’on l’avait sous contrôle pendant un moment, mais maintenant ça revient, comme un cauchemar. Ce que vous voyez, c’est tout ce qu’il y a, je ne pouvais pas faire plus. Honda et moi travaillons dur pour résoudre cette situation » termine le frère d’un Aleix qui, pendant ce temps, s’abonne aux podiums et joue le titre avec une Aprilia…
MotoGP France Le Mans : classement
Crédit classement motogp.com