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Miguel Oliveira est apparu comme le potentiel sauveur de KTM dans ce Grand Prix de France au Mans qui marque la cinquième manche de la saison en MotoGP. En effet, et tandis que le vainqueur de l’an passé Petrucci, alors sur Ducati, apparaissait triste dernier au classement, le Portugais s’assurait quasiment d’une place en Q2. Huitième sous la pluie le matin, l’officiel en RC16 grimpait même sixième sur le sec l’après-midi. Une performance à mettre à son crédit puisque son équipier Brad Binder n’est que seizième…

Miguel Oliveira a fait fort sur sa KTM lors de la première journée du Grand Prix de France. Constamment dans le top 10, il a même frappé à la porte du top 5 pour s’assurer a priori déjà une place en Q2. « Ce fut une bonne journée pour nous car nous avons réussi à être rapides dans des conditions humides et sèches », a déclaré le Portugais, qui a remporté les courses à Spielberg et à Portimão l’année dernière. « Le matin, l’écart était plus grand car nous ne risquions pas de sortir avec des pneus slicks. Dans l’après-midi, nous avons roulé deux fois avec deux pneus arrière soft. Le résultat est remarquable. Nous nous sommes mis au point assez rapidement. La moto était en assez bon état. Nous allons maintenant faire quelques petits ajustements pour samedi. J’ai déjà hâte de me qualifier ».

Comme les années précédentes, il y a eu de nombreuses chutes au virage 3. Ce qui n’étonne pas le Portugais : « cela a à voir avec la température des pneus », a expliqué Oliveira. « Nous avons les mêmes mélanges sur tous les tracés. Et il n’y a même pas de double composé pour ce Grand Prix. C’est pourquoi il est difficile d’amener les pneus à la température de fonctionnement ici sur la gauche ». On rappellera que la piste du Bugatti de 4,185 km comporte neuf virages à droite et seulement cinq virages à gauche.

Oliveira et Binder ont pourtant le même problème

Une situation qui a apparemment plus affecté son équipier Brad Binder : « nous avons du mal à trouver suffisamment de confiance dans le pneu avant. J’ai du mal à définir des temps cohérents et de pousser correctement pour un seul tour rapide. Mon plus gros problème est que je perds 0,7 seconde rien que dans le troisième secteur. Si je ne pouvais retirer ne serait-ce que la moitié de cette perte de temps, je serais dans une bien meilleure position. Mais nous avons maintenant les données et pouvons imaginer ce que nous devons changer » commente le Sud-Africain.

Brad Binder recherche plus de confiance dans le pneu avant. Et puis il a également vu les nombreux crashs dans le virage 3… « C’est ça le problème, on ne reçoit pas beaucoup de retours du pneu avant ici. Tout le monde semble se débattre avec ce problème au vu du nombre de chutes là-bas. On aurait dit que le drapeau jaune était agité sans arrêt dans ce virage. Maintenant, je suis curieux de savoir ce que la FP3 nous apportera samedi matin ».

Pour l’instant, Binder n’a aucune explication sur la forte perte de temps dans le secteur 3. « Par exemple, j’ai du mal à freiner la moto assez rapidement dans le virage avant la ligne droite. Je ne peux pas garder la moto sur la ligne de course là-bas. Je n’arrive pas à entrer assez vite dans la courbe, alors je n’ai pas assez de vitesse quand j’en sors et je perds un temps précieux en conséquence. Je dois y être plus rapide samedi » termine le vainqueur à Brno en 2020.

Binder France

MotoGP France Le Mans J1 : chronos

Crédit classement motogp.com

 

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