Le leader du championnat Pecco Bagnaia n’a pas bien commencé son Grand Prix de France. Victime d’une chute, il se retrouve seulement douzième et hors de la Q2. Il sera difficile de se refaire une santé demain matin par des conditions prévues au Mans peu enthousiasmantes. Le souci pour l’officiel Ducati, c’est le froid qui ne lui permet pas de faire monter son pneu avant à température. Alors il préférerait la pluie dimanche pour la course…
Une évaluation étonnante de la part de Pecco Bagnaia qui avoue dans le même temps n’avoir l’expérience que de six courses sous la pluie en Grand Prix. Mais c’est ainsi, car il redoute plus la piste froide bien que sèche : « je pense qu’une course de pluie serait plus sûre parce que vous perdez l’avant plus rapidement par temps froid avec des pneus secs. Il est difficile d’y faire face dans ces conditions ».
Il explique ainsi son souci : « nous roulons dans les stands pendant 30 à 40 secondes avec le limiteur et puis il y a cette longue voie vers la piste. Les accidents sont survenus parce qu’il faisait trop froid. Mais c’est normal ici en France à cette période de l’année en mai. Il faisait huit degrés le matin. Il est impossible de faire fonctionner les pneus. Michelin fait de son mieux, mais même à midi, ce n’était pas vraiment plus facile avec douze degrés. C’est juste difficile de piloter ici en mai. C’est peut-être une option pour échanger la course contre celle du Mugello ».
Bagnaia : « avec une température de 8 degrés faire fonctionner les pneus est compliqué »
Bagnaia, néanmoins ne s’affole pas, bien qu’il sache se trouver dans une position défavorable : « sur le mouillé, c’était plutôt bon. L’année dernière, nous avions eu de plus gros problèmes. Malheureusement, j’ai chuté après sept tours dans l’après-midi. Pourtant, je pense que mon rythme est bon et je vais bien trouver mon chemin dans les pneus tendres. En revanche, je ne peux pas faire de bons chronos avec le médium ».
« Sans la chute, j’aurais continué avec le même pneu, dans le premier run, j’ai fait 1’32,7 et dans le box, nous n’avions que deux pneus tendres chauffants. Le deuxième pneu soft ne s’est pas avéré aussi performant que le premier, j’aurais dû le réchauffer pendant trois tours de plus et j’ai donc préféré m’arrêter et mettre un medium. C’était dommage car je suis hors Q2 pour 89 millièmes. Demain matin en FP3 sera difficile, car même s’il faisait sec, il y aura 8 degrés et faire fonctionner les pneus sera compliqué. Cependant, je vais essayer d’entrer directement Q2 » termine l’équipier de Jack Miller finalement septième de ce vendredi sur le Bugatti.
MotoGP France Le Mans J1 : chronos
Crédit classement motogp.com
