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Alex Rins

On sait que, depuis Jerez, le ciel est tombé sur la tête des membres de l’équipe Suzuki dont fait partie Alex Rins, en apprenant que leur temps était désormais compté en MotoGP. Celui du Mans était aussi bleu que les GSX-RR qui vont disparaitre au terme de cette saison et l’Espagnol a mis à profit ces conditions pour se présenter à une bonne troisième place au terme de cette entame du Grand Prix de France. Mais il a une révélation à nous faire : tout ça ne sert à rien, car dimanche, jour de course, tout sera à refaire…

Alex Rins a mis du gaz ce vendredi dans la Sarthe pour chasser les nuages noirs qui ne se sont pas amoncelés au-dessus du tracé du Bugatti mais bel et bien dans le box Suzuki qui fermera boutique à la fin de cette campagne… L’issue fatale est connue, et dans cette atmosphère particulière, la troisième place ramenée chez les tuniques bleues a mis du baume au cœur. « C’était une bonne journée, nous avons tout de suite été très compétitifs » raconte Rins. « Ce n’était pas le cas lors des dernières courses. Lors de la deuxième séance d’essais libres, il y a eu de petits problèmes de réglage car nous n’avions pas assez d’adhérence sur la roue arrière », explique aussi l’Espagnol. « Dans l’ensemble, nous nous en sommes sortis avec quelques problèmes, le rythme n’était pas mauvais ».

Alex Rins a failli percuter la Honda de Pol Espargaró lors de la première séance d’essais MotoGP. Marc Marquez a également été impliqué dans l’incident. « C’était bizarre, » raconte Alex Rins. « Après le virage 10, les deux pilotes se sont retournés et Marc a roulé sur le côté. Pol est allé droit sur la ligne idéale, je ne sais pas pourquoi. J’espère que cela n’arrivera pas lors d’un tour de qualification ».

Alex Rins, Team Suzuki Ecstar, Gran Premio Red Bull de España

Alex Rins : « ce n’est pas simple de mettre de côté ce qui s’est passé« 

« C’était facile pour moi de trouver le rythme. J’en suis content », a déclaré le pilote de 26 ans. « Ce n’est pas simple de mettre de côté ce qui s’est passé, mais cela a bien fonctionné. L’ambiance dans le box était bonne aussi, du moins de mon côté. Nous avons fait du bon travail ».

Beaucoup de pilotes sont tombés lors des deux séances d’essais libres. « Nous étions très rapides dans les FP1 et FP2. Bastianini a établi un nouveau record du tour. Quand j’ai mis le pneu avant médium, je n’avais pratiquement aucune adhérence à l’avant. C’est peut-être pour cela que tant de chutes se sont produites », a-t-il expliqué. « Je suis ensuite revenu au composé tendre de la première séance d’essais ». Puis il conclut avec le sourire : « tout cela n’a probablement pas d’importance pour la course car il va pleuvoir dimanche de toute façon » …

Les logos de la marque espagnole "Estrella Galicia 0,0" manquaient sur la Suzuki vendredi

MotoGP France Le Mans : classement combiné

France

Crédit classement motogp.com

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