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Il n’y aura pas eu deux victoires d’affilée pour Jack Miller au Mans. Qualifié en deuxième position sur la grille, le pilote australien a réalisé une course solide mais n’a rien pu faire face au rythme imprimé dans un premier temps par son coéquipier Pecco Bagnaia, puis par un Enea Bastianini déchaîné lors de la seconde partie de la course.

Le pilote Ducati est revenu sur sa performance lors de la conférence de presse post-course, et nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos.


Jack, vous avez livré une performance solide ici en France, avec une deuxième place en qualifications et une deuxième place à l’arrivée en course. Pouvez-vous nous raconter comment cela s’est passé pour vous cet après-midi ?
« J’ai dû susciter quelques interrogations chez Michelin quand je suis parti avec le medium à l’avant. Mais j’avais de bonnes sensations avec cette gomme, et cela faisait partie de ma stratégie, en particulier après le warm-up. J’avais certes chuté à deux reprises avec ce composé, mais j’avais aussi bien compris où je pouvais attaquer avec et où je ne le pouvais pas. En course j’ai simplement essayé d’imprimer mon rythme. J’ai pris un départ de rêve, mais arrivé au premier virage c’était un peu scabreux. Par la suite comme je l’ai dit j’ai simplement essayé de faire ma course. Quand Álex Rins a déboulé dans la première chicane je n’ai pas trop compris ce qu’il se passait. J’étais juste en train de négocier la chicane et de changer de direction quand j’ai soudainement vu une Suzuki apparaître. Je remercie Álex car je l’ai vraiment vu se débattre pour chuter d’une façon où ça n’allait pas compromettre la sécurité. Ce fut une bonne course, même si je n’ai pas été en mesure de suivre ni Pecco Bagnaia, ni Enea Bastianini. J’ai simplement réussi à ramener la machine en un seul morceau. »

Qu’est-ce qui a fait la différence aujourd’hui entre vous et Enea ?
« Enea est toujours très fort en fin de course, il gère parfaitement les pneus, et aujourd’hui il a mené la course parfaite selon moi. Il n’a fait aucune erreur, quand bien même en toute fin de course je l’ai vu un peu en difficulté sur l’avant, en particulier dans le virage 8. »

Comment expliquez-vous le tour cauchemardesque qu’a vécu Pecco au 21e passage ?
« Pecco a fait une très bonne course jusqu’à son erreur, je l’ai laissé s’échapper car il n’y avait rien d’autre à faire. Il a enchaîné trois bons tours, mais ensuite je me suis rendu compte qu’il était en délicatesse sur le flanc droit. C’est dommage qu’il soit parti à la faute dans le dernier secteur, car on avait la possibilité de signer un triplé Ducati, mais ce n’était pas le jour. »

Pouvez-vous nous dire quel rôle va jouer cette deuxième place dans votre compétition sur et en dehors de la piste avec Enea Bastianini pour le second guidon au sein de l’équipe officielle Ducati ?
« Si on fait les comptes, pour l’instant Enea a remporté déjà trois courses cette année, et il fait un travail incroyable, et en plus de cela il est Italien. Donc il n’y a pas à chercher plus loin. »

 

Grand Prix de France MotoGP – Résultats course :

Crédit classement : MotoGP.com

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