Miguel Oliveira a connu une première journée difficile dans la Sarthe, marquée par deux chutes lors des FP1 où le Portugais s’est fait mal et qui ont atteint sa confiance sur le circuit Bugatti. Le pilote KTM a par la suite joué de malchance lors des FP2, où il a été constamment coupé dans son élan en raison du trafic et/ou des drapeaux jaunes.
Le vainqueur du GP d’Indonésie a répondu aux questions des journalistes à l’issue de la seconde séance d’essais libres du jour, et nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos.
Miguel, pouvez-vous revenir
sur votre journée ?
« Ce fut une journée
difficile. Les débuts ont été pour le moins horribles. On a chuté
deux fois, la première fois en raison d’un problème technique, la
seconde à cause d’un pneu arrière trop froid. C’était le pneu dur
que nous avions chaussé, et il n’était pas assez adhérent : avec
moins de 50° d’angle j’ai eu le droit à un highside à l’entrée du
virage 5. Je me suis fait mal à la main en retombant sur le flanc
gauche. Dans l’après-midi mes premières sorties ont donc surtout
consisté à bien m’habituer au pilotage de ma moto, car j’avais du
mal à bien empoigner le guidon. Par la suite je n’ai pas été en
mesure de faire un bon temps à cause des drapeaux jaunes.
»
On a constaté beaucoup
d’accidents aujourd’hui. Le niveau d’adhérence de la piste est-il
en cause ?
« Pas vraiment. J’ai la sensation qu’on
a plutôt un bon niveau de grip. Les températures sont bonnes, mais
malgré cela vous pouvez tout de même perdre l’avant ou l’arrière
soudainement, donc on peut dire qu’en un sens la piste est très
sensible. La plupart des chutes ont eu lieu dans le deuxième
virage, car il fait suite à une longue ligne droite où le flanc
gauche des pneus a tendance à refroidir, mais nous avons vu
également d’autres chutes en divers endroits du circuit. Donc je ne
sais pas vraiment quoi en penser. »