La conférence de presse du Grand Prix de France était l’occasion pour Jorge Martin de montrer qu’il ne se laissait pas abattre par la chute qu’il a subie à Jerez, alors qu’il était en tête de la course. Insistant longuement sur ce point, l’Espagnol a affiché une totale confiance en ses capacités pour la suite.
Il n’est jamais facile de faire face aux questions qui fâchent après un épisode malheureux en piste. Ce jeudi, Jorge Martin était placé sous le feu des projecteurs lors de la conférence de presse du GP de France, alors que deux semaines auparavant, son principal rival au championnat profitait de son abandon pour s’imposer avec autorité.
Le n°89 n’a toutefois pas perdu de temps, et a évoqué lui-même la question, assurant aux médias présents dans la Sarthe qu’il abordait l’épreuve mancelle avec sa confiance habituelle.
« Je me sens bien ici, évidemment j’aurais voulu partager le podium avec Marc et Pecco à Jerez, mais la course en a décidé autrement, explique le pilote Pramac. J’étais en confiance avant de chuter, et je ne peux pas blâmer qui que ce soit. »
Cela ne m’affecte pas pour la suite, je suis toujours en confiance, quel que soit le circuit sur lequel nous nous rendons je suis rapide et à l’aise avec la moto, poursuit-il. Il n’y a pas de raison que cela change ici. »
Évoquant par la suite son avenir, comme les autres pilotes Ducati ont été invités à le faire, Jorge Martin ne s’est pas mouillé plus que d’habitude.
« Je ne sais pas ce qui peut arriver en ce moment. Je veux gagner des courses, assure-t-il. Pour le moment, ma première option est très claire. Si je n’obtiens pas cette option, j’opterai pour d’autres options très claires et sinon, voyons ce qui se passe. »
Autrement dit, si Ducati lui dit non, il sera ouvert à toute proposition. « Mon idée, c’est d’avoir une moto gagnante ou un projet gagnant. L’Aprilia est une moto gagnante. La KTM est une moto qui peut gagner, et Honda ainsi que Yamaha seront sûrement gagnantes dans quelques années ; il existe de nombreuses options qui méritent toutes d’être étudiées. »