Fabio Quartararo lance ses dernières forces dans la bataille de cette saison 2022 pour tenter de garder une couronne qui vacille pourtant de plus en plus. Il n’a marqué que huit points lors des quatre dernières courses et il doit donc refaire le plein dès ce Grand Prix de Malaisie. Rien ne sera plus compliqué que de retrouver pole position et victoire sur un tracé de Sepang dont se délectent généralement les Ducati. Alors il aborde l’obstacle avec une nouvelle mentalité et, dit-il, une nouvelle méthode de travail. Cependant, il y a un chose qu’il n’aura pas changer et il en a parlé pour la première fois à la veille de cette avant-dernière manche de la saison. Il s’agit de son équipier Franco Morbidelli.
Davide Tardozzi l’a expliqué sur motogp.com. Ducati n’a pas seulement travaillé d’arrache-pied pour concevoir une Desmosedici aujourd’hui capable de faire gagner des pilotes aux styles de pilotage différents. A Borgo Panigale, on a aussi investi depuis deux ans dans une politique sportive permettant de répondre aux demandes des teams en mal de motos, puisque snobés par les frileux constructeurs japonais. Ce qui permet d’avoir aujourd’hui huit Ducati sur une gille de 24 machines qui n’en compterait peut-être que 16 s’il avait fallu faire confiance à Honda, Yamaha ou Suzuki, par ailleurs sur le départ.
Un investissement et un engagement dont la récompense est d’avoir huit pilotes en mesure de gagner. Et ça fait forcément mal à ceux qui ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes dans leur box. C’est le cas de Fabio Quartararo qui s’est interrogé pour la première fois ouvertement sur un sujet qui pose évidemment la question de son équipier Franco Morbidelli.
Fabio Quartararo : « si j’arrive à faire de très bons chronos, lui aussi le devrait »
Ce dernier est nulle part, mais a un contrat jusqu’en 2023 en poche. Et jusqu’à cette intervention de Fabio Quartararo, personne ne le remettait en cause, pas même Lin Jarvis … « Tout le monde se bat contre huit Ducati » explique le Français. « Bien sûr, c’est difficile quand on roule devant, mais pour Franco, je ne sais pas. C’est une question à laquelle je ne peux pas réponse ».
Pour autant, il y a des choses à dire… « C’est difficile. Il est passé de la moto 2019 à celle de 2021, qui est très similaire mais qu’il faut piloter d’une manière différente. Il a déjà eu un an et demi pour s’adapter, donc je ne peux pas répondre à cette question. C’est difficile parce qu’en général on souffre beaucoup plus cette année que l’an dernier, mais pour finir, si j’arrive à faire de très bons chronos, lui aussi le devrait ». Et il termine : « j’aide souvent Franco, mais vraiment il ne fait pas le grand pas en qualifications et en course ».