MotoGP, Fabio Quartararo : "si à Austin nous avons une moto comme celle-ci, que pouvons-nous faire ? Je veux avoir de nouvelles choses à tester à Jerez"

Fabio Quartararo a sans aucun doute pris acte de l’embellie en Argentine de son équipier Franco Morbidelli qu’il n’a jamais pu atteindre sur la piste comme face au chronomètre. Mais il faudra attendre les prochains Grands Prix pour être certain que cette exception ne confirme pas la règle vue depuis quasiment deux saison d’un italo-brésilien gros du coup. Reste qu’il y a du travail à faire sur la Yamaha et le Français le rappelle, ne serait-ce que pour garder la main dans son box.

Chez Yamaha, il y a de quoi se souvenir de ce Grand Prix d’Argentine, seconde manche de la saison, avec le sourire. Une M1 s’est en effet qualifiée quatrième et elle a fini au même rang la compétition Sprint comme le Grand Prix du dimanche. Mais ce n’était pas celle attendue. Elle était frappée du 21 et non du 20, ce qui a de quoi poser question sur la suite des événements.

Mais ce type d’interrogation ne hante pas l’esprit de Fabio Quartararo qui réaligne ainsi la mire : « si à Austin, dans deux semaines, nous avons une moto comme celle-ci, que pouvons-nous faire ? Rien de grand » assure-t-il dans des propos vus sur motorcyclesports. « Mais je pense qu’il fait toujours beau là-bas et que nous pouvons travailler un peu plus sur la moto, mais pour le moment, je n’ai aucun objectif. Je veux juste me sentir rapide et proche des meilleurs pilotes. Quelle que soit la position, nous devons nous battre et essayer de rester calmes ».

**Fabio Quartararo : « nous utilisons encore actuellement des pièces très anciennes »**

Mais qui s’énerve ? Avec cet autre argument, on peut se faire une idée : « j’ai mis la pression pour obtenir de nouvelles pièces. Je veux avoir de nouvelles choses à tester à Jerez pour que nous puissions trouver plus de dixièmes de seconde. Un nouvel échappement et de nouvelles pièces aérodynamiques sont prévus, car nous utilisons encore actuellement des pièces très anciennes » annonce le Français sur Speedweek.

Quant à l’ambiance dans son box, Fabio Quartararo précise : « en Argentine, j’ai vu que mon équipe était très heureuse, ce qui n’est pas habituel de voir mon team manager aussi content que moi ». Les deux semaines de repos avant de partir à l’assaut de la troisième manche que sera le Grand Prix des Amériques fera du bien.