Le Grand Prix de Thaïlande s’est transformé en un véritable brasier roulant, une épreuve où les pilotes, tels des gladiateurs jetés dans l’arène d’un volcan, ont dû défier non seulement leurs rivaux, mais une chaleur infernale qui a carbonisé leurs limites physiques. Fabio Quartararo, le maestro de Monster Energy Yamaha, a lâché une bombe en décrivant cette course de 26 tours comme un supplice flirtant avec l’impossible, un marathon sous un soleil qui semblait décidé à les faire fondre comme beurre au micro-ondes.
Le Grand Prix de Thaïlande de MotoGP s’est déroulé dans des conditions de chaleur extrême, ce qui a eu un impact significatif sur les pilotes. Fabio Quartararo, pilote Monster Energy Yamaha, a exprimé son opinion sur la distance de la course de 26 tours, la jugeant à la limite du possible dans de telles conditions.
Le pilote de Monster Energy Yamaha a confié : « pour être honnête, c’était vraiment à la limite. J’ai terminé plutôt bien, mais avec ces motos et cette chaleur… Ma jambe gauche brûlait complètement. Je pense que c’était un peu extrême, car nous ne rencontrons que rarement des conditions aussi chaudes. Réduire le nombre de tours aurait peut-être été moins spectaculaire, mais clairement, aujourd’hui, nous avons atteint le maximum de ce que nous pouvions endurer. »
Fabio Quartararo : « la question de réduire le nombre de tours de la course s’est posée après samedi »
Quartararo a également révélé que l’idée de raccourcir la course avait été discutée dès le samedi, après la course Sprint : « la question s’est posée après samedi, car je pense que Di Giannantonio s’est aussi arrêté à cause d’un problème à la jambe. L’idée de réduire la distance de la course a été évoquée samedi après-midi. Pour moi, une course un peu plus courte aurait été plus sûre, et cela aurait été bénéfique pour tout le monde. »
Le Grand Prix de Thaïlande devrait rester au calendrier MotoGP à long terme, mais la question d’une réduction de la distance de la course se pose pour les éditions futures. Quartararo a réagi en disant : « je ne sais pas si l’année prochaine nous reviendrons à la même période. Pendant les essais, la température était plus supportable – elle était de quatre ou cinq degrés inférieure, et c’était bien. »
Les conditions extrêmes ont soulevé des questions sur la faisabilité de la distance actuelle de la course, et une adaptation pourrait être envisagée pour les prochaines éditions du Grand Prix de Thaïlande.
