En un Grand Prix de Barcelone, Fabio Quartararo s’est refait la cerise et une réputation auprès des bookmakers qui le voyaient craquer au beau milieu de la course au titre. Mais le Français a de la ressource et en récoltant sa troisième victoire de cette saison si particulière, il a repris les commandes du championnat de façon probante. Certes, tout reste à faire, mais le pilote Petronas Yamaha se détache quelque peu de la meute. Avant le Grand Prix de France, il revient sur cette situation avec une annonce au sujet de sa toute première victoire en MotoGP à Jerez…
Fabio Quartararo a été malmené après ses deux succès à Jerez qui semblaient lui tracer une voie royale vers la succession de Marc Marquez mis hors de combat. Mais Brno a été une étape compliquée, les deux rendez-vous autrichiens ont frôlé le désastre cependant vécu à Misano 1. Misano 2 a été plus indulgent tandis que le retour en Espagne avec Barcelone a remis le Français dans le sens de la marche. Pour de bon ? On le saura dès le week-end prochain au Mans.
Sur cette saison, le pilote Petronas Yamaha a commenté : « ce championnat 2020 est fou car on ne voit personne dans le paddock ou dans les tribunes. Lorsque vous rentrez chez vous, vous devez faire très attention à Covid-19. Nous devons nous adapter ».
La première vaut bien un tatouage…
Sur le côté sportif, il ajoute : « voir 6 vainqueurs différents en 8 courses est un peu étrange. Je n’ai pas vu quelque chose comme ça depuis des années. A Brno, il y avait 20 pilotes en une demi-seconde ».
Reste que, quoi qu’il arrive d’ici la fin de cette campagne, celle-ci le marquera… Au sens propre comme au figuré : « je ne m’attendais pas à arriver en MotoGP et à décrocher immédiatement des podiums et à me battre pour la victoire. Quand je suis sur la moto, je suis toujours heureux. L’année dernière, j’ai laissé une place libre pour un tatouage pour ma première victoire en MotoGP. J’ai gagné à Jerez cette année et je vais en avoir un sur le bras. Quand je le ferai, je publierai une photo sur les réseaux sociaux ». On reste donc en alerte !
