Fabio Quartararo, qui est entré dans l’histoire de la moto française en tant que premier Champion du Monde tricolore du MotoGP, est connu pour être un jeune homme affable, à l’aise dans son époque et consensuel. De son équipe Yamaha à son manager Eric Mahé, on loue ce côté « gendre idéal » qui n’a pas besoin de se trouver un ennemi pour exceller dans son art. Au contraire, par exemple, d’un Valentino Rossi. Cependant, il existe un autre Fabio Quartararo qui se révèle une fois la visière du casque baissée…
L’année 2021 s’achève et elle restera à jamais marqué dans la vie d’un Fabio Quartararo âgé seulement de 22 ans comme celle du titre suprême dans la catégorie majeure de la vitesse moto. L’aboutissement d’une carrière. Ou tout du moins, la fin d’une première étape importante ouvrant sur d’autres horizons et conquêtes. Car le Français a déjà signalé qu’il ne voulait pas s’arrêter en si bon chemin. Il veut légitimement agrémenter son palmarès, avec ou sans Yamaha.
Dans le paddock, Fabio Quartararo ne se connait fondamentalement aucun ennemi, ce qui est par ailleurs logique puisqu’il ne s’en cherche pas. Cependant, le milieu dans lequel il évolue n’est pas celui des bisounours. A un moment donné, et pour exceller dans un art où la compétition est d’autant plus exacerbée que le niveau y est excellent, il faut montrer les dents. Et le tricolore le fait, même si ça ne se voit évidemment pas derrière un casque intégral…
Fabio Quartararo : « je change de personnalité quand je monte sur la moto«
Dans un entretien repéré par Le Figaro, Fabio Quartararo révèle sa seconde personnalité avec des mots qui étonnent venant d’un garçon que l’on a l’habitude de voir si poli… « Tu ne peux pas commencer la course en te disant que tu es le gentil » dit-il. « Je change de personnalité quand je monte sur la moto. Je deviens un tueur, sans ça tu ne peux pas devenir champion du monde ».
Il ajoute même : « un mec qui est devant moi, ce n’est pas normal ». Entouré au quotidien par sa famille et ses amis, Quartararo ne tisse pas de lien particulier dans le paddock avec les autres pilotes : « du respect, oui. Des amis, non ». Une franchise qui montre aussi que Fabio Quartararo est un gars honnête.
