Lorsque Johann Zarco et Jonas Folger ont roulé pour la première fois sur une Yamaha lors de leurs débuts en MotoGP, ils clamaient à qui voulait l’entendre qu’ils n’avaient qu’un seul modèle : Jorge Lorenzo. Ils se sont donc attachés à se rapprocher du style de Por Fuera, avec un certain succès pour le Français. A présent, cette référence majorquine est mise en avant par le compatriote Fabio Quartararo qui est à son tour sur une M1 pour également des débuts fracassants dans la catégorie reine…
Partant de là, on peut se demander si, finalement, ce n’est pas que Por Fuera qui manque à Yamaha… On laissera la question en suspens pour se concentrer sur notre tricolore qui a épaté son monde lors des tests à Losail qui avaient précédé un Grand Prix du Qatar convaincant jusqu’à la bévue de débutant sur la grille de départ…
Le benjamin du plateau, puisqu’il n’a encore que 19 ans, s’est révélé au guidon de la M1 satellite du nouveau team Petronas. Il faut dire qu’il avait bien appris ses leçons en amont en se concentrant sur le petit Lorenzo illustré bien utile pour faire avancer une Yamaha en MotoGP. Il explique : « c’est difficile à expliquer, mais vous devez piloter de manière agressive la Yamaha MotoGP, mais vous devez aussi la mener avec douceur. Cela correspond à ma façon naturelle de piloter. Mais quand j’ai fait mes tours rapides, j’étais peut-être un peu trop agressif et moins doux. C’est difficile de dire ce qui me manque. Je m’améliore toujours à chaque passage ».
Le Français se souvient sur Speedweek : « je regardais très souvent Jorge Lorenzo. Il avait l’air si doux en pilotant. Je pense aussi que c’est exactement la façon de faire de la moto. J’ai appris qu’avec une MotoGP, il faut vraiment faire attention aux pneus arrière et à la gestion de l’usure des gommes. Cela m’aide beaucoup ».
Rendez-vous maintenant en Argentine à la fin de ce mois de mars. Un tracé où il avait souffert avec la SpeedUp l’an dernier en Moto2.