En se présentant et avec lui toute l’équipe Petronas Yamaha, Fabio Quartararo a pu apprécier tout le chemin parcouru depuis un an. De curiosité laissant incrédule, il est passé à vedette, et même comme celui qui poussera l’immense Valentino Rossi hors de l’usine Yamaha. Sa M1 était différente de celle d’un équipier Morbidelli qui, il y a douze mois, s’identifiait comme son leader naturel. Mais le Français garde la tête froide alors qu’il va devoir confirmer tout le bien que l’on pense de lui en 2020…
Fabio Quartararo a son parcours jalonné avec Yamaha jusqu’à fin 2022. De quoi vous donner de la sérénité, mais aussi vous mettre une certaine pression. Car de ce qui est acquis, il faudra toujours s’en montrer digne. D’autant plus quand le destin vous amène à être celui qui aura pris la place de Valentino Rossi ! Mais le tricolore conteste cette interprétation : « je ne pense pas que je suis l’homme qui a remplacé Valentino. Tout d’abord, je ne suis pas encore dans cette équipe et il y est toujours. Je pense que j’ai fait du bon travail pour obtenir cette place, rien d’autre. »
Bien qu’il ne soit pas encore parvenu à gagner une course, Fabio Quartararo a surpris tout le monde lors de sa première saison marquée par sept podiums, six pole-positions et des duels directs avec Marc Márquez qui a dû s’employer pour ne pas subir la défaite. Alors, effectivement, cet intérêt de l’équipe officielle Yamaha, après seulement une année de pratique en MotoGP, s’explique.
« Je pense que c’est quelque chose de vraiment important pour ma carrière » continue Fabio. « Maintenant mon avenir est clair, il est extrêmement positif de savoir que j’ai 3 ans devant moi avec Yamaha et sur une moto que je connais. »
« J’ai beaucoup appris et de nombreux pilotes » explique le compatriote de Johann Zarco. « Mais il y a d’autres choses à savoir. Je ne veux pas me fixer d’objectifs maintenant, mais la volonté est sûrement de me battre pour les premières places dès la première course. Je n’oublie pas qu’il y a un an, lors de ces tests en Malaisie, j’étais 16e, maintenant j’ai plus d’expérience et surtout je ne veux pas refaire les mêmes erreurs du passé. Je veux me battre pour le podium à chaque course, et aussi pour la victoire. »
On rappellera que pour parvenir à ses fins, Fabio aura la même M1 que celles de Rossi et de Viñales, son futur équipier et, donc, son premier rival. Il devra savoir en tirer le meilleur parti et les tests hivernaux seront importants de ce point de vue : « je sais que j’ai beaucoup de travail à faire » termine Fabio. « Après ces 3 jours à Sepang et les 3 autres au Qatar, je serai en mesure de vraiment comprendre mon potentiel et celle des adversaires ». Début de l’évaluation, dès le 7 février…