Le contrat de Fabio Quartararo avec Yamaha est valable jusqu’à fin 2024. Il y aura des négociations dès l’entame de cette saison entre les deux parties et probablement aussi entre le pilote et d’autres constructeurs. Une charge que le Français a décidé d’assumer directement, en plus de la dure compétition qui l’attend, puisqu’il s’est séparé de son conseiller de longue date Eric Mahé pour fonder sa propre agence de gestion FQ20. Dans un entretien, il parle de ce nouvel équilibre dans son environnement professionnel, assurant qu’il sera bel et bien à la table des négociations une fois qu’il sera descendu de sa M1 …
Il semble que Fabio Quartararo ait une vision claire de sa carrière et qu’il ait décidé de prendre en main la gestion de celle-ci, avec l’aide de son meilleur ami et assistant, Tom : « j’ai l’intention d’être mon manager, oui. Pour moi, ce n’est pas une distraction. Mon meilleur ami et assistant Tom m’aidera avec ça » dit-il sur les ondes de motorsport-magazin.
Sur la stratégie d’approche qu’il compte appliquer, il dévoile qu’il est conscient de ses propres valeurs et refusera de se mettre dans une position où il devrait quémander un contrat ou du respect de la part des équipes : « je connais définitivement ma valeur. Ce n’est pas une question d’ego, mais je ne veux pas être à genoux en train de supplier une équipe de m’acheter une moto. Si quelqu’un veut me signer, il doit y avoir un certain respect pour moi. C’est très important pour moi ».
Fabio Quartararo : « je pourrai agir beaucoup plus rapidement, tôt ou tard, je serai de nouveau au sommet »
Concrètement, il préfèrera désormais agir rapidement et directement lorsque des opportunités se présenteront : « lorsqu’il y a des rumeurs, des discussions entre le pilote et l’équipe ont généralement lieu. Que les gens veuillent me voir dans telle ou telle équipe ne m’affecte pas. Quand je sais ce que je veux, ces spéculations ne me viennent même pas à l’esprit. Dans des situations comme celle-ci, je peux agir beaucoup plus rapidement, alors qu’un manager peut avoir besoin de six mois pour conclure une telle affaire ».
Il reste néanmoins conscient qu’il pourrait avoir besoin de soutien pour gérer les contrats en dehors de la course : « peut-être aurons-nous besoin d’une troisième personne pour nous soutenir, mais je n’aurai plus de manager traditionnel. J’ai principalement besoin de soutien pour les contrats en dehors de la course. Une fois que vous avez une vue d’ensemble du MotoGP et que tous vos contrats avec les fournisseurs sont conclus, cela devient alors une affaire de routine. Je n’ai pas besoin d’un manager pour quelque chose comme ça ».
L’approche de Fabio Quartararo montre qu’il est déterminé à prendre le contrôle de sa carrière et à agir de manière autonome pour poursuivre ses ambitions. Malgré les spéculations et les rumeurs autour de son avenir, le Français reste concentré sur ses objectifs et ne se laisse pas distraire. Il croit en ses capacités et en sa capacité à revenir au sommet du MotoGP tôt ou tard, mais il sait également qu’il a besoin d’un environnement de travail favorable pour y parvenir : « tôt ou tard, je serai de nouveau au sommet. Mais bien sûr, j’ai aussi besoin d’un projet gagnant » conclut-il.