Pour figurer aux côtés de Franco Morbidelli (pas encore officialisé) au sein du team satellite Yamaha (pas encore officiellement sponsorisé par Petronas), les noms d’Álvaro Bautista, Lorenzo Baldassarri et Fabio Quartararo circulent dans le paddock.
Les choses sont à ce point tangibles que la caméra du site MotoGP.com est allée demander hier au pilote français où en étaient les négociations…
Réponse très professionnelle du jeune niçois qui, évidemment, botte en touche tant que rien n’est conclu.
Fabio Quartararo : « Oui, c’est vrai qu’on a eu quelque chose mais voilà. J’ai une personne qui prend soin de mon futur, pour le moment je reste concentré sur ma course et je sais que je veux faire de bons résultats. Je ne veux pas refaire comme en 2015, où j’ai eu de la pression. Je reste concentré sur ma course et je vais essayer de faire un bon résultat ici ».
Le sujet a également été évoqué avec Johann Zarco lors de son débriefing dans l’hospitalité du team Tech3. Ce dernier n’a pas caché son enthousiasme quant à cette possibilité…
Le guidon qu’on voyait pour Pedrosa, il va aller à qui ?
Johann Zarco : « J’ai demandé et on m’a répondu Bautista ou peut-être même Quartararo. Quartararo sur la Yamaha, ça serait bien ! Le connaissant, il se dirait « Jojo a fait ce qu’il a fait sur la Yamaha, et je peux faire au moins pareil ». Ça pourrait être bien, ça serait top ! ».
Pour Quartararo, ça te paraît bien d’enchaîner tout de suite ? Ce n’est pas du tout ton style de carrière…
« Non. Mais mon style n’est pas le sien. Et la manière dont il est managé, ça serait fort possible qu’il lui dise « prend cette occasion en MotoGP maintenant avant même d’avoir un titre en Moto2 ». Après, s’il gagne encore 5 courses, c’est comme s’il avait le titre et là ça vaut le coup de monter. Ce qui n’est toujours pas notre mentalité, mais ce qui serait quand même le signe qu’il est capable ».
Ça te ferait plaisir qu’il y ait deux français en MotoGP ?
« Oui, je pense, parce que ce serait bon pour la France. Et même pour moi, il prendrait peut-être des places importantes au niveau français, mais c’est ça la compétition. Et tant mieux ! Il faut savoir voir grand, et si on peut faire évoluer le monde moto en France, c’est en ayant de la compétition entre nous ».
Tu as regardé ses courses durant les 2 derniers week-ends ?
« Non. Pour la victoire à Barcelone, j’ai regardé le début de course, puis je me suis endormi (rires) et quand je me suis réveillé, il était loin devant et il ne restait que 4 tours. Et pour Assen, c’est à peu près pareil : je n’ai pas dormi mais j’ai éteint pour me mettre dans ma bulle, et quand j’ai allumé la télé, il était 2e alors qu’il était 6e quand je l’avais éteinte (rires). Mais c’est cool. C’était une belle manière de confirmer la victoire d’Assen ».