Que de chemin parcouru entre les premiers tours de roues de Fabio Quartararo en MotoGP et son titre de champion du monde !
En trois saisons, on est passé d’un premier test à Valence où « la première fois où j’ai essayé une MotoGP, je ne me suis pas du tout amusé. C’était trop puissant ! » à une fin de saison 2021 couronnée durant laquelle El Diablo enchaîne sans discontinuer les rendez-vous médiatiques aptes à populariser auprès du grand public la compétition moto de vitesse.
Dernier exemple en date, l’émission « La grille en fête » sur Canal+ où le pilote Yamaha a côtoyé le huit fois titré en rallye Sébastien Ogier ainsi que Esteban Ocon, vainqueur d’un Grand Prix de Formule 1.
On aurait pu craindre que ce véritable marathon médiatique n’entame quelque peu la préparation du Niçois en vue de la saison 2022, mais c’est justement en concluant ce énième talk-show qu’il a montré qu’il ne perdait pas de vue l’essentiel : « Dès le lendemain de Valence, j’étais déjà en mode 2022. Je n’ai pas arrêté de m’entraîner. J’ai pris des vacances mais, même si j’ai bien pu profiter, j’étais toujours à l’entraînement. Je ne vais pas dire que je vais travailler plus, parce que j’ai sincèrement travaillé énormément en 2021, mais en tout cas je suis prêt pour ce challenge. Je sais très bien que ça va être dur, mais si on l’a fait une fois, on peut très bien le répéter. »
Ne vous y trompez pas : Fabio Quartararo vit par et pour la moto depuis son plus jeune âge, et ce ne sont pas des sollicitations médiatiques liées à son premier titre mondial qui vont le détourner de l’histoire exceptionnelle qu’il est en train d’écrire.
Derrière sa politesse, sa gentillesse, sa cool attitude et les paillettes du show-biz, on a tout simplement affaire à un véritable athlète de haut niveau doté d’un talent exceptionnel, d’une capacité de travail hors-norme et d’un mental de tueur. Certes, les Ducati, particulièrement compétitives durant cette saison 2021, apparaissent d’ors et déjà comme les motos à battre en 2022, mais les adversaires du champion du monde en titre feraient bien de ne pas l’oublier…