Fabio Quartararo, après deux saisons passées au sein du team satellite Yamaha Petronas est désormais un pilote au sein de l’équipe d’usine de la marque d’Iwata. Une montée en puissance qu’apprécie le Français à sa juste valeur. Il a fait les efforts nécessaires pour arriver à cette fin et malgré une dernière campagne qui s‘est terminée en queue de poisson, sa trajectoire n’a pas varié. Le voilà équipier d’un Maverick Viñales qui engagera sa cinquième saison sous les couleurs Yamaha. A l’ancienneté, c’est lui le leader, en attendant le verdict de la piste. Cependant, au vu des enjeux et des nécessités pour réabonner la M1 aux avant-postes, il faudra montrer du bon sens dans l’adversité. Un message que le triple vainqueur en MotoGP fait passer …
Dans les sports mécaniques, il est incontournable que le premier adversaire à battre soit son équipier. Avec le même matériel, il faut d’abord montrer que l’on est maître chez soi avant de s’imposer au reste du plateau. Une concurrence que Suzuki gère en jouant la plus grande transparence avec ses pilotes tandis que chez Honda, Alberto Puig préfère les opposer pour les émoustiller. Et chez Yamaha ? Fabio Quartararo propose un plan de bataille …
Il dit ainsi sur Motorsport-total : « Maverick est bien sûr mon plus grand adversaire. Mais si nous pouvons nous battre pour les places un et deux et ne pas terminer huitième et neuvième, alors c’est bien mieux si nous travaillons ensemble. Ce sera une rivalité positive. En même temps, il est un bon coéquipier pour améliorer la moto », commente Quartararo.
Fabio Quartararo : « nous devrions pouvoir travailler ensemble »
Il ajoute : « ce serait bien si nous pouvions nous entraider ». Mais il confirme aussi : « en course et en qualifications, nous sommes bien sûr en guerre ». Se remémorant 2020, il rappelle : « l’année dernière, c’était assez clair. A Jerez, nous avons terminé aux positions un et deux. À la fin de la saison, nous étions toujours proches l’un de l’autre. Quand j’étais septième, il a terminé huitième. Ou vice versa. C’était toujours très serré ».
Il termine avec ce constat essentiel : « on s’est plaint des mêmes choses, donc nous devrions pouvoir bien travailler ensemble », a déclaré le Français. « Tant que nous faisons les mêmes commentaires, nous pouvons faire pression dans le même sens ». Début mars, le MotoGP comme le reste du paddock des Grands Prix prendront leurs quartiers au Qatar, pays qui, potentiellement, va accueillir tout ce beau monde pendant un mois …